J'ai faim ! |PV Kokkur|

♣ CHAPITRE 5 - UNE ALLIANCE IMPROBABLE

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 J'ai faim ! |PV Kokkur|

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Bubo
BuboRyb au Grand Arbre de Ga'Hoole
Ryb au Grand Arbre de Ga'Hoole


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Localisation : Dans ton... Grand Arbre...

Qui es-tu ?
Race: Bubo Virginianus
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MessageSujet: J'ai faim ! |PV Kokkur|   J'ai faim ! |PV Kokkur| Icon_minitimeMer 26 Fév - 23:42

    Une journée tranquille et ordinaire au Grand Arbre... Ça n'existe pas mes amis. Si tout n’est pas nouveau, tout n'est pas vieux non plus. Bubo l'a compris, il le sait et ne cessera de le répéter jusqu'à sa mort -si elle arrive un jour, geuheuheu.
    Le hibou grand duc, aussi maitre forgeron du grand arbree n'avait jamais une minute pour lui. Noir de suie de la tête aux serres, il ressemblait d’avantage à une statue qu'à un oiseau. Une nuit dans la forge vous transforme aussi bien physiquement que mentalement. Sa longue barbe avait roussi avec le temps et ne perdait jamais sa teinte pourpre.
    Mais aujourd'hui, par ce timide lever de soleil, Bubo rangea son marteau et ses charbons. La nuit, le fer battu faisait écho dans l'arbre creux. Mais le jour, le forgeron tirait sa révérence et allait manger avant de faire un bon somme. Comme la forge était en profondeur, c'était un système de miroir accroché au plafond qui l'informait de la luminosité extérieure. Quand le plafond devenait gris-rose, le jour allait se lever. Alors il débarrassait le plancher.

    Une fois sortie de la forge, il ne tourna pas vers la pièce de gauche qui était sa chambre - qui était rattachée à la forge. Il se dirigea d'un pas nonchalant vers le réfectoire. Et oui, taper du fer, ça creusait, beaucoup même ! Et avec la taille du hibou, il fallait un repas digne d'un roi.
    Par chance, la cantine n'était pas vite. Quelques retardataires mangeaient leur repas en silence. Mais Bubo ne prit pas place à table, comme tout le monde. Lui se dirigea vers les cuisines et appela depuis la porte de sa voix caverneuse :

      « Oh cuisiniers ! Y'a quelqu'un ? »
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Kokkur
KokkurChouette inactive


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Date d'inscription : 03/02/2014
Age : 26
Localisation : En cuisine !

Qui es-tu ?
Race: Hibou des marais
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Rang: Chef du Squad de cuisine

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MessageSujet: Re: J'ai faim ! |PV Kokkur|   J'ai faim ! |PV Kokkur| Icon_minitimeMar 4 Mar - 14:51

    Le service du matin, ce jour-là, avait été très épuisant. La moitié, voire plus, du squad de cuisine était tombé malade sous le coup de cette mystérieuse pathologie qu’on appelait « grippe », laissant Kokkur et l’autre moitié du squad à devoir fournir deux fois plus de travail. Et qu’est-ce qu’il y en avait, du travail ! Les chouettes et hiboux affamés, ça ne manquait pas au grand Arbre. Surtout qu’une dizaine de poussins orphelins visiblement mal nourris sauvés des griffes des Sang-Purs venaient d’arriver.

    Kokkur ne comprenait pas comment on pouvait priver ainsi d’innocents oisillons de manger à leur faim. C’était contreproductif : quelqu’un d’affamé ne fournit certainement pas le même travail que quelqu’un de bien nourri ; donc cela veut dire trouver plus d’oisillons, donc plus de becs à nourrir et à surveiller. Bref, c’était une mauvaise tactique.

    Tout étant que tout ce beau monde n’allait pas manger n’importe quoi. Certains préféraient du poisson, d’autres des rongeurs, d’autres encore des baies et des insectes ; et Kokkur avait décidé de préparer quelques cookies aux insectes pour les jeunes oisillons. C’était le bazar en cuisine : des cris annonçant les commandes fusaient de partout, auxquels répondaient d’autres cris d’approbation ; les cuisiniers volaient et couraient en tous sens, se bousculant parfois, et renversant ce qu’ils portaient, déclenchant un nouvel échange de cris peu polis.

    Kokkur devait gérer toute cette cacophonie en même temps que d’offrir de l’aide  pour la préparation des plats. Il se déplaçait donc le long de la cuisine, mulot en serre, tout en vérifiant le travail du squad. Pas une minute ne passait sans qu’il dût faire remarquer à un de ses élèves qu’il faisait cuire une souris trop près de la base des flammes, ou qu’il tenait mal le couteau. Pas un instant de répit ne lui était accordé, mais il se complaisait dans cette atmosphère dynamique. Kokkur se sentait vivant et oubliait tous les tracas qui pouvaient lui occuper la tête.

    Après quelques temps, le rythme commença à ralentir petit à petit. Le laps de temps en deux commandes devenait de plus en plus grand et les nerfs se relâchaient. C’est alors que Kokkur commença à se sentir fatigué : ses ailes commençaient à être courbaturées, et ses serres commençaient à devenir engourdies. Bien vite qu’il puisse rejoindre son nid.
    Le jour commençait à poindre le bout de son nez. Il n’y avait presque plus personne au réfectoire et plus aucune commande n’était fait. Kokkur put alors souffler et constater l’ampleur des dégâts.

    Du jus de baies collant s’étalait sur le sol, provenant de quelques baies écrasées par inadvertance au cours du service ; quelques gouttes de sang de rongeur se retrouvaient çà et là ; et des arêtes traînaient sur les plans de travail accompagnés de quelques miettes et autres morceaux d’insectes.

    Tout le monde s’activait pour nettoyer la cuisine afin qu’elle soit comme neuve. Les uns nettoyaient le plancher, les autres astiquaient les ustensiles, et le reste passait un coup d’éponge sur les plans de travail. Kokkur observait le tout, tout en comptant les réserves qu’il leur restait et ce qui avait été servi au cours de la journée.

    C’est alors qu’un cri retentit, provenant de l’entrée de la cuisine. Kokkur reconnût immédiatement la voix, qu’il identifia comme celle de Bubo, le Maître forgeron du Grand Arbre. Un membre du Squad fit mine d’aller à sa rencontre, mais Kokkur passa devant lui :

    -Laisse, j’y vais.

    Bubo se faisait une habitude de venir après tout le monde, mais qui pouvait lui en tenir rigueur ? Il travaillait dur à la forge, surtout en ces temps de guerre. Kokkur avait un grand respect pour lui. Ainsi était-il tout sourire, si je puis le dire, quand il arriva en face de son forgeron préféré :

    -Monsieur Bubo ! Qu’est-ce qui vous ferait plaisir aujourd’hui ?
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