Le temps était orageux cette nuit, et l'électricité qui se déchargeait du ciel à chaque coup de tonerre pouvait se ressentir dans l'air ambiant. Peut-être que peu d'animaux pouvaient s'enorgueillir d'expérimenter telle sensation, mais Ethyl était clairement de ceux là. Cette atmosphère le rendait tendu, presque agressif, et chaque gardien savait qu'il n'était pas coutume d'aller se frotter à lui. Au mieux, c'était une remarque cinglante, le pire n'étant pas présentable à vrai dire.

Coincé dans son repère d'un jour, l'effraie attendait donc patiemment l'heure d'une accalmie. Emmitouflé dans son propre duvet, il s'offrait une sieste qu'il considérait comme amplement méritée. Sa mission du jour était enfin terminée : point d'assassinat, élimination ou toute autre épreuve du sang. Non, il avait juste à apporter une information avec lui, le genre de message confiés uniquement aux chouettes de confiance, et que l'ancien gardien s'était dépêché de faire parvenir au forgeron d'Ambala.

Finalement, Ethyl avait tardé à reprendre la route et s'était fait piéger par la météo. N'était pas météorologue qui voulait, son instinct l'avait donc trompé et l'avait donc conduit dans un arbre creux providentiel. Le confort y était simple, mais clairement suffisant pour une chouette qui voyait la pluie d'un mauvais œil. Oui, Ethyl était de ceux là : de nature sauvage, mais n'ayant rien contre un endroit au sec quand la pluie faisait rage.

Le vent faisait tanguer l'édifice de bois avec une force qu'il cru impossible, sifflant sa mélodie fantomatique à travers les interstices. Les impacts de foudres, tous plus près les uns des autres, projetaient une faction de seconde des être tous plus effrayants les un que les autres, avant de disparaître dans la sombre soirée.

Sans qu'Ethyl n'ai le temps de réagir, il se senti comme projeté contre la paroi de sa demeure. Un fracas assourdissant fit trembler le sol, le faisant perdre son équilibre. Il ne fallait pas être doué d'un talent inouï pour comprendre la situation. La foudre n'avait rien de comparable, non… et il fallut que quelques instants pour comprendre la situation dehors. Un objet avait frappé sa demeure, ce quelque chose qui risquait de rendre sa nuit bien moins tranquille qu'elle avait commencé.

(alors simplement, j'ai commencé à écrire ce petit RP comme si un arbre était venu s'effondrer sur son chez lui… l'obligeant à trouver autre chose pour s'abriter, de peur que ca s'effondre. Mais finalement si tu as d'autres idées je pense que la fin du RP est assez… ouverte :D )