C'était une journée mi-pluvieuse, mi-ensoleillé, arc-en-ciel au couleurs vives compris. Fymaël avait négligé les nettoyages ces quelques jours, donc il était venu se tremper dans un lac à Ambala, le plus proche qu'il connaisse, se situant au milieu de la forêt. Mais il était aussi venu pour profiter du paysage, faire une balade, prendre l'air. Et alors il se mit à pleuvoir des cordes, donc il rentra dans un nid. «Il est inhabité, en tout cas, on dirait.», pensa-t-il. À l'intérieur du creux, il avait une vue sur le lac, et aussi su les Chouettes rentrant dans leur nid, avec ou sans nichée, jeune ou vieux, solitaire, en couple ou en famille. Malgré la température, Fymaël sortit du nid pour aller chasser un ou deux campagnols, juteux si possibles.

Planant sur des coussins d'air, il était parfaitement calme. Il n'avait pas peur que des personnes le reconnaissent. Sans doute pas. Pour les habitants, il n'était qu'un visiteur d'Ambala. Mais en réalité, il était Fymaël, fidèle Capitaine au service de l'Armée de Bec d'Acier. «Ignorants, vous devriez craindre pour vos vies misérables tandis que je passe dans le coin. Ce jour aurait pu être le dernier si vous m'auriez barrez le chemin ou interrompu.» La pluie s'arrêta subitement.

Il rentra à son nid avec deux énormes campagnols juteux à souhait. Que désirer de plus? Il n'avait pas de réponse à cette question, mais elle ne tarderait pas longtemps. Fymaël, sans le savoir, allait avoir une rencontre qui changerait sa vie, à jamais, sans aucun doute. Si il n'aurait pas fait parti des Sangs-Purs, si il n'aurait pas arrêté de se laver ses jours si, si ce lac n'aurait pas existé, et si ce soleil éclatant et cet arc-en-ciel magnifique ne l'aurait pas incité à aller voir dehors, il ne l'aurait jamais rencontré. Elle.

(À ton tour, Moon', en espérant que ce RP t'inspire.)

Les belles teintes des arcs- en- ciels ravirent Moonye, qui se dit qu’elle n’était pas venu ici depuis longtemps un petit bout de temps, depuis sa rencontre, en quelques sortes, avec Arald, où elle apprit à la connaître, ainsi que les membres du Squad Tempête. Cette belle journée- là, la petite Tyto avait décidé de se rendre à Ambala, au Lac, peu loin du terrier où elle s’était réfugiée le jour de la forte pluie, presque trois semaines plus tôt. Pourtant, elle n’y était jamais venue, se contentant de le survoler, fixant seulement sa surface calme. Parfois, elle volait à ras du sol, et regardait brièvement les poissons qui nageaient paisiblement dans l’eau d’un magnifique turquoise limpide comme un ciel sans nuage.

La Tyto se posa sur une branche d’un frêne et fixa le Lac, et tous ses habitants… Même les rapaces habituellement nocturnes sortaient de pleine journée, profitant de la douce chaleur pour pêcher, du moins, pour les chouettes qui l’avaient appris. D’autres s’échangeaient des ragots diverses, et malgré son travail de triangulation, Moonye ne sut tout entendre de là où elle était perchée, à cause de l’agitation et des hululements généraux. Elle riait lorsque les jeunes essayaient d’attraper des poissons qui leurs glissaient entre les serres, se tournant parfois vers un petit couple de chouette tachetée qui avait choisi ce beau jour pour commencer l’apprentissage des branches à leurs poussins. Parfois, les petits tombaient, et elle décollait rapidement avant qu’ils chutent sur le sol.

Lorsque la pluie s’arrêta soudainement, les chouettes et hiboux rentrèrent dans leurs creux pour la plupart, sentant les ratons laveurs et autres prédateurs du sol revenir. Moonye, elle, en profita par voler au-dessus du lac, comme elle aurait pu le faire quelques minutes plus tôt, avec la cohue en moins. D’un battement rapide, la petite Tyto blanche décolla, et se laissa porter par la brise. Elle passa à côté de quelques arcs- en ciel, chuintant lorsque leurs rayons de milles couleurs se répercutaient sur ses plumes. Elle s’arrêtait parfois quelques secondes, avant de repartir, jouant sur les coussins d’airs.

Finalement, les chouettes ressortant peu à peu à la vue du lac paisible, auquel même les prédateurs ne voulaient pas s’approcher, l’Effraie cessa ses cabrioles et chercha un endroit où elle pourrait se poser. Elle aperçut finalement un arbre calme, avec seul un autre Tyto, qui semblait rester un peu à l’écart. Elle se dit alors que c’était le jour parfait pour se faire des amis, d’un rapide battement d’aile, elle s’approcha, et se posa doucement sur une branche assez haute. Elle se rendit compte que de cet endroit, on pouvait voir le lac dans sa totalité. Voulant rompre sa solitude et le silence auquel elle n’était pas habituée, elle sautilla vers l’autre Effraie et engagea la conversation d’un ton agréable :

"~ Bonjour ! Je suis Moonye, je ne fais que passer ici. Et vous ? Qui êtes- vous ? Habitez- vous ici ? "

[Voilà, j'espère que ça te va ^w^]

Calmement assis sur le bord du creux qu'il avait découvert, Fymaël grignotait lentement son campagnol devant le paysage sublime. Sublime jusqu'à ce qu'une petite Chouette Effraie le dérange. Il l'ignora, espérant qu'elle ne faisait que passer, mais elle prit la parole.

~ Bonjour ! Je suis Moonye, je ne fais que passer ici. Et vous ? Qui êtes- vous ? Habitez- vous ici ?

Qu'est-ce qu'il pouvait y répondre?Il n'allait tout de même pas dire qu'il était Capitaine des Sangs-Purs!Cela causerais la panique chez l'Effraie, ou Moonye, plutôt, et aussi chez les habitants. Mais c'était alléchant de faire peur. Alors pourquoi ne pas le dire?Moonye voulait savoir, alors elle saurait. La curiosité virait des fois en défaut.

-Je m'appelle Fymaël, je n'habite pas ici...

Il continua sa phrase.

-Et je suis Capitaine des Sangs-Purs, que puis-je faire pour vous?, dit-t-il d'un ton banal.

Il n'avait plus qu'a attendre la réaction de Moonye pour agir. La blesser, l'apporter à St-Aego, peut-être la tuer. Son plumage blanc serait alors comme le rouge de l'arc-en-ciel, voir encore plus vif. Mais Bec d'Acier ne refuserait sans doute pas une nouvelle soldate, ou encore une nouvelle déboulunée, si elle tenait à ne pas faire partie de l'Armée.

-Est-ce-que vous êtes une Gardienne?

Si c'était une Gardienne, alors pas la peine de l'apporter à Bec d'Acier. Il la tuerait sur le champ. Tout dépendait de se qu'elle répondrait.

~ Oh non ! Pour moi, les gardiens de Ga'Hoole et tout cela, ce n'est que des légendes. Je vis à Tyto, pas plus loin que là, comme toutes les chouettes Effraies à ma connaissance. Ma vie se limite à Tyto et Ambala, les vraies et belles forêts.

Moonye tourna la tête vers l'arrière. Elle essayait de montrer qu'elle n'avait pas peur. Mais qui n'avait pas peur de Fymaël après avoir su qu'il est un Sang-Pur, en plus un Capitaine? Sans doute personne, sauf l'Armée. Il se prépara alors à la tuer. Il leva sa patte droite, prêt à lui trancher la gorge. Mais soudainement, il s'arrêta, figé sur place. Ses yeux s’écarquillaient, il retint son souffle. L'arc-en-ciel devenait terne, bientôt invisible , le soleil se coucha et ses rayons n'était plus, le lac se transforma en miroir immobile, le vent stoppa, les arbres arrêtaient de grincer. Comme si la forêt était au aguets. On aurait entendu une mouche voler. La nuit s'était installé. Mais dans toute cette obscurité régnait une parcelle de blancheur. Moonye. Son plumage éclatait dans le creux, comme si la lune avait décidé de venir dans le nid. Mais elle était bien réelle. Chaque plume brillait au maximum. Au sommet de cette Effraie régnait deux magnifiques yeux dont la prunelle était entourée d'un blanc. Ses iris, son plumage, on aurait dit que tout avait été crée chez elle pour plaire à Fymaël. Il avait beau essayer de résister, sa dureté éclata en milles morceaux, et son amour pris toute la place. Moonye ne le savait pas, mais Fymaël venait d'avoir un coup de foudre. Il ne pouvait maintenant plus rien faire à Moonye. Il la protégerait. Il l'aimerait. Mais l'aimerait-t-elle? Fymaël senti un picotement dans tout son corps. Il revenait à ses esprits. Il baissa sa patte. Respira rapidement et repris son souffle. Mais il n'était pas en extase. Cet amour ne lui attirerait que des problèmes. Il commença un petit feu sur lequel il fit cuire son campagnol.Un des deux campagnol traînait toujours.

-Je...euh, je suis...désolé. Que puis-je..vous off..rir? Peut-être...ce campagnol?Vous pouvez venir autour du feu ...je ne vous ferais aucun mal, je vous le promet.

Et cette promesse ne serait jamais enfreinte chez Fymaël.

~ J'ai... Enfin, je... Merci beaucoup...

Moonye commença alors à rougir, tout en souriant. Et lorsqu'elle vint s'asseoir au côtés de Fymaël, ce fut le comble du bonheur. Elle l'accrocha, ce qui le rendit plus qu'heureux. Ses plumes blanches ébouriffés qu'étaient le plumage de Moonye étaient si douces!Puis elle le fixa des ses deux magnifiques yeux blancs au reflets argentés. Fymaël commença le moins discret des rougissement dans toute l'histoire. Il était rendu écarlate. Il lui montra tout. Ses yeux fixant les siens, Fymaël savait qu'a travers ses yeux, elle pourrait voir son amour envers elle qui grandissait à chaque seconde. Elle n'aurait qu'a regarder, et elle verrait tout. Tout son amour et toutes les folies qu'ils étaient prêt à faire pour elle. Il pouvait mettre sa patte au feu si elle le souhaitait.

-De rien. Que puis-je faire d'autre pour vous?

Il avait envie de tout lui avouer, mais il ne le pouvait pas. Et si Bec d'Acier le saurait?Si quelqu’un les espionnait? Il se ferait bannir, ou encore exécuter! Il ne pouvait s'imaginer vivre sans Moonye. Que ferait-t-il au moment de se quitter, au lever du soleil. Mais il n'y réfléchit pas. Mieux ne valait pas penser au problèmes qu'apporterait cet amour en ce moment. Mieux valait le vivre à fond.

Son campagnol terminé,il ne savait plus quoi dire. Tout de même pas: «Je t'aime depuis que j'ai essayé de te tuer tout à l'heure.» Il aurait eu l'air un imbécile de première classe. Et elle? Qu'est-ce qu'elle aurait répondu. Elle se serait sauver de ce véritable idiot, sans aucun doute. Presque impossible qu'elle l'aime. Mais peut-être que oui...Ou que non. Probablement non.

Au moment au Fymaël commença à rougir autant qu'elle, Moonye sourit, se disant qu'elle devait en être au même point. Ses joues ne devaient plus être empourprées, mais rouge comme... Une rose blanche au crépuscule, s'enivrant de belles teintes écarlates, profitant des derniers moment de chaleurs et de soleil. Elle se mit dans une bonne atmosphère, tout en continuant de fixer intensément le beau Tyto. Elle avait envie de hululer haut et fort qu'elle l'aimait de tout son coeur, mais c'était impossible. L'amour impossible entre une gardienne et un Sang- Pur... Jamais elle ne pourrais vivre sans lui? C'était impossible. Rien qu'à la penser de le quitter, elle frémit des serres jusqu'à la tête, passant par ses rectrices et ses rémiges. Elle sentit ses os comme si lourd, comme si elle avait plongé dans le lac. Gonflant son duvet pour accumuler un maximum de chaleur, elle faillit se plonger dans de longues réflexions lorsque la belle voix de Fymaël la fit revenir à elle même.

"~ De rien. Que puis-je faire d'autre pour vous ? "

Baissant la tête pour ne pas le fixer dans les yeux, contemplant simplement les belles flammes qui brillaient comme des feuilles mortes, de sortes à essayer de voiler ses sentiments que trop visible dans l'argent de ses pupilles, Moonye sentit sa gêne revenir. D'un bref signe de tête, elle fit un "non", pour exprimer le fait qu'elle n'avait besoin de rien, et prit finalement la parole pour dire quelques mots, essayant tant bien que mal de ne pas faire d'erreur . Elle savait qu'il s'en doutait, et si elle l'aimait, cela ne comptait pas pour elle maintenant. Elle se lança, et dans un faible élan de courage, lui révéla finalement :

"~ En fait... Vous devez vous vous en doutez, je n'aurais pas été si peureuse dans ce cas, mais je n'aime pas mentir. Je suis une apprentie gardienne.... C'est juste que je fait attention à ma vie, mais je vous fait confiance. Mais en fait, j'ai aussi beaucoup d'amis solitaires, et quelques uns Sang- Purs, lorsqu'ils sont montrent compréhensifs. Je n'ai pas vraiment envie de me sentir déjà plus mal à l'aise que je ne le suis déjà avec vous, donc je préfères vous en cachez un minimum. "

La chaleur du regard de Fymaël l'avait incité à se lâcher. Se doutant qu'elle allait longtemps regretter cette cruelle révélation, Moonye lâcha un long soupir, et se fit encore plus petite. Elle se sentait bien, à ses côtés, et elle ne voulait pas que ça change, mais pourtant, elle ne voulait pas lui mentir. C'était le jeu de la roulette, du tout ou de rien. Elle n'avait que peu de chance, ses derniers temps, entre le guet-apens des Sang- Purs et ses petits soucis mineurs au Grand Arbre. Et maintenant, elle était angoissée à cause de sa rencontre quelque peu mouvementée avec Fymaël, à qui elle vouait un amour infini. D'un pas léger et discret, elle se rapprocha de lui, elle pouvait presque sentir ses plumes la frôler doucement. La petite Effraie blanche frissonna, et se tourna vers le Tyto, les yeux brillant d'une certaine joie de pouvoir se rapprocher de lui.

Voyant qu'il rougissait,elle sourit en retour. Alors il lui fit un joli sourire en coin en guise de réponse.

-De rien. Que puis-je faire d'autre pour vous ?

Moonye hocha de la tête un «non».Fymaël n'en était pas sûr. Elle désirait quelque chose, mais quoi? C'est alors qu'elle commença une phrase:

~ En fait... Vous devez vous vous en doutez, je n'aurais pas été si peureuse dans ce cas, mais je n'aime pas mentir. Je suis une apprentie gardienne.... C'est juste que je fait attention à ma vie, mais je vous fait confiance. Mais en fait, j'ai aussi beaucoup d'amis solitaires, et quelques uns Sang- Purs, lorsqu'ils sont montrent compréhensifs. Je n'ai pas vraiment envie de me sentir déjà plus mal à l'aise que je ne le suis déjà avec vous, donc je préfères vous en cachez un minimum.

Elle avait donc menti, comme s'en doutait Fymaël. Mais elle avait menti par précaution. Ce n'était pas pareil, elle vouait sauver sa vie. Une lumière parvint à ses yeux. Un doux rayon jaune. Le soleil levant. Des tons pastels s'intensifièrent dans le ciel taché de rose et de turquoise. Le ciel devint peut à peut bleu pâle, le soleil s'agrandit. La petite Effraie perdit un peut d'éclat. Il serait bientôt le temps de retourner chez lui, s'il ne voulait pas être sévèrement punit. On avait besoin de lui à Ste-Aego. Et il avait sûrement besoin de Moonye au Grand Arbre.

-Je m'en doutais. Je pense que tu le sais, mais tes yeux peuvent dire un message sans même que tu n'ouvre ton bec pour parler.Bon, je dois y aller bientôt. On m'attend à l'Orphelinat. Être Capitaine, c'est pas rien. J'imagine que tu vas repartir au Grand Arbre?


Il s'approcha du bord du creux pour se préparer à partir. Il ne voulait pas, mais il le fallait. C'était un énorme déchirement dans son coeur.

Si Moonye ne sentait aucun geste brusque à côté d'elle, c'est que Fymaël devait se douter déjà de quelque chose, avant même qu'elle ne lui avoue cette terrible vérité qui les séparait. Elle fixa l'aube étincelante, le soleil apparaissant doucement dans le ciel, prenant un superbe éclat d'une couleur d'ambre dans cette toison encore rosée de cette belle nuit. Et de cette charmante soirée, elle s'en souviendrait toujours. Il lui serait impossible d'enlever l'image du beau Tyto qu'elle avait rencontré par mégarde. Elle était arrivée en pleine nuit, radieuse, et voilà que l'astre du jour se levait, éloignant t les ténèbres nocturnes de lui. Elle n'avait pas vu le temps passer, à ses côtés. Comme quoi, l'amour ne dure qu'un temps. Mais finalement, il rompit le silence, s'approchant peu à peu du bord du creux. Et ele comprit que cela allait être le moment où ils allaient se séparer avant même qu'il lui dise le moindre mot.

"~ Je m'en doutais. Je pense que tu le sais, mais tes yeux peuvent dire un message sans même que tu n'ouvre ton bec pour parler.Bon, je dois y aller bientôt. On m'attend à l'Orphelinat. Être Capitaine, c'est pas rien. J'imagine que tu vas repartir au Grand Arbre ?"

Et voilà, les mots fatidiques étaient tombés comme la mort tomberait sur une proie s'apprêtant à se faire dévorer. Mais Moonye ne voulait pas partir de cet endroit que maintenant elle aimait tant, alors qu'il aurait pu être le lieu de sa mort. Son coeur se brisa en songeant au temps qui coulerait avant qu'elle puisse le revoir, et à une légère seconde avant que Fymaël puisse prendre son envol, elle lui demanda :

"~ Est- ce que... Tu reviendras ? Bien sûr, j'imagine que tu as beaucoup de travail, bien plus que moi, mais si tu as pu venir ici cette nuit, c'est que tu dois avoir du temps de libre. S'il te plaît, dis- moi quand je devrais revenir pour espérer te revoir. Je n'aime pas laisser partir les personnes que j'aiment sans savoir quand je pourrais les revoir. "

Et voilà, d'une certaine manière bien subtile, elle avait très légèrement avoué ses sentiments envers lui. Moonye imaginait qu'elle ne pouvait plus espérer le revoir, sauf si il ne s'en été pas rendu compte. Elle ne pourrait plus vivre sans songer à Fymaël. Malgré son envie de baisser les yeux, elle continua de soutenir son regard, attendant une réponse. La fine silhouette du capitaine des Sang- Pur se découpait dans la belle lumière du soleil. Elle trouva que cela lui donner beaucoup de charme, et, fermant les yeux qu'un petit instant, cessa de songer à ses problèmes, et se focalisa juste sur lui. Mais son rêve ne pouvait continuer que guère longtemps. Elle les rouvrit presque deux secondes plus tard, fixant Fymaël d'un regard doux. Elle aurait voulu tout lui avouer maintenant, mais elle ne savait pas comment s'y prendre, même pas par quoi commencer. Elle avait surtout peur de sa réaction. Dans un faible désespoir, elle lâcha un léger soupir.

~ Est- ce que... Tu reviendras ? Bien sûr, j'imagine que tu as beaucoup de travail, bien plus que moi, mais si tu as pu venir ici cette nuit, c'est que tu dois avoir du temps de libre. S'il te plaît, dis- moi quand je devrais revenir pour espérer te revoir. Je n'aime pas laisser partir les personnes que j'aiment sans savoir quand je pourrais les revoir.

Ces fameux mots resteraient à jamais gravés dans son coeur. C'était le passage d'une étape à une autre. De connaissances à amis. Mais si on le voyait d'une certaine manière, c'était comme si elle disait qu'elle l'aimait. Il avait terriblement envie de lui dire. Mais se serait impossible.

-Si tu y tiens, comme moi, eh bien nous nous reverrons au crépuscule, aujourd'hui. Je t'attendrais, ben, si tu n'arrives pas avant moi, bien sûr.

Sur ces mots, il regarda une dernière fois Moonye avant de s'envoler du nid. Il partit en direction de l'Ouest, vers Ste-Aego. Son coeur lui causa la plus énorme douleur qu'il ai jamais eu de sa vie tout au long du voyage vers Ste-Aego.

Durant toute sa journée, il s'ennuyait fermement. Il était souvent dans la lune. On lui dit trop souvent qu'il était déconcentré. Et on lui demandait pourquoi. Il répondait simplement:«Parce que.» Il ne voulait pas en dire trop, protéger la relation qui c'était établit entre Moonye et lui. Il eu une soudaine pensée durant la journée. «Je pourrais essayer de lui avouer se soir?Qui sais?Peut-être elle aussi?» Alors il décida qu'il en serait ainsi. Si elle ne l'aimait pas, alors tant pis, il aurait tenté sa chance.


Il était de retour dans la Forêt d'Ambala, désormais sa préférée. Son coeur battait à toute allure. Arrivé à l’avance, il était certain d'être arrivé premier. Il se pratiquerait un peu avant qu'elle arrive. Il regarda dans le creux. Vide. À moins qu'il se soit trompé. Sûrement pas. Il avait encore les cendres du petit feu. Il commença à pratiquer. «Salut Moonye, je voulais juste te dire que depuis un bout de temps, j'ai une attirance envers toi.» Ça pourrait faire l'affaire. Alors il continua de pratiquer, son coeur battant de plus en plus la chamade. Tout se passait si vite. Son amour, les au revoir, le retour, et bientôt la fameuse demande. Le Crépuscule arriva vite. Le ciel au tons mauve et orange était magnifique. Il se posa ensuite pour la énième fois cette fameuse question auquel il n'avait jamais pu répondre. «Que souhaiter de plus?» Mais maintenant il savait. L'amour, tout simplement. Le fait de protéger quelqu'un, de le chérir, de l'aimer, de se livrer corps et âme à cette personne et qu'elle le fasse en retour, c'est extraordinaire. Cette personne, c'était Moonye.

Le soleil était sur le point de se coucher. Les taches oranges et mauves se transformait en bleu royal, et la lune apparut, plus éclatante que jamais. Une étoile filait à toute allure vers lui. Moonye. Son plumage moins ébouriffé que d'habitude, ses iris au blanc pétillant, elle brillait encore plus que la nuit précédente. Tout se déroulait si rapidement! Il répéta une dernière fois son «texte», et s'approcha du seuil.

-Bonsoir, dit-t-elle.

Elles plonge ses deux yeux pétillants dans les siens. Il comprit. Elle aussi l'aimait, mais il n'en était pas certain. La forêt se fit une fois de plus silencieuse. Sur le bord d'exploser, Fymaël repris son souffle, puis commença:

-Bonsoir Moonye. Tu sais, depuis hier, j'ai réfléchi à quelques chose. Tu sais sans doute que j'était sur le bord de te tuer, hier soir. Mais quelque chose est arrivé. C'est comme si...En fait, il est impossible de décrire cette sensation en parole. Je ne sais pas si c'est pareil pour toi, mais je t'ais simplement regardé et je suis tombé...

Un silence tomba. Il voulait lui dire, mais la gêne le submergea. Son coeur battait à cent milles à l'heure.

-Je...

Un autre silence gênant.Il ferma les yeux, puis les plongeas dans ceux de Moonye, et lança:

-Moonye, hier, je suis tombé amoureux de toi.

C'était sortit rapidement, mais avec beaucoup d'amour et d'espoir.

-Je ne sais pas si c'est la même chose pour toi, mais je t'aime. Et je t'aimerais toujours peut importe tes décisions dans la vie. Je me fout que tu sois Gardienne, je ferais n'importe quoi pour ton amour. Je te protégerait jusqu’à ma mort, jusqu'à mon dernier souffle. Je te le jure.

Il reprit tranquillement son souffle, prenant conscience de ce qu'il venait de dire. Il ne regratta rien, mais la gêne était plus que présente dans le creux. Il attendit patiemment la réaction et les paroles de Moonye. L'aimait-t-elle, ou non?En quelques secondes, tout pouvait changer.

Un silence plana après sa déclaration, encore plus lourd que les précédents. Moonye entama alors sa réponse d'un ton hésitant.

~ Fymaël… Je t’aime, je t’aime de tout mon cœur et de toute mon âme. Penser à la vie sans toi est penser à une vie impossible et douloureuse. Je me rappelle bien, hier matin, lorsque tu es parti en direction de Saint- Ægo, mon cœur à voler en millier éclat. Tu venais à peine de partir que j’avais déjà envie de te revoir...

Aucune parole ne pouvait sortir de son bec. En tout cas, pas avant une trentaines de secondes. Moonye lui sourit, le regardant des ses beaux yeux. Puis il se décida à parler.

-Je peux t'avouer que cette déclaration soudaine me laisse sans voix. Sûrement toi aussi, pour la mienne. Mais, je pense que cet amour pourrait peut-être attirer des problèmes. Je sais, ce n'est sûrement pas se que tu souhaitait entendre après que tu m'ai avouée une chose importante comme celle-là. Je suis désolée, mais j'ai le défaut de réfléchir toujours au problème avant autres choses. Je suis sincèrement désolée. Mais je t'aime toujours. Si on se rencontrerait de temps en temps ici...Non, plus souvent que de temps en temps, voyons. je ne pourrais pas tenir le coup trop longtemps sans te voir. Ou peut-être que je pourrais venir quelques temps dans ton creux au Grand Arbre? Je sais, c'est fou, mais je suppose que je ne suis pas très connu chez toi? Cela pourrait fonctionner. Bon, maintenant, je pense que l'on devrait vivre l'instant présent.

Il sourit à Moonye, puis reposa sa tête sur son épaule et lui fit le meilleur des câlins. Rempli de bonheur et d'amour. Blotti au chaud, il ne manquait absolument de rien.

-Je t'aime, Moonye, lui dit-t-il d'un ton sincère et doux.

Après avoir regardé le ciel noir, il se décida à aller chasser. Son ventre criait famine depuis un bout de temps. Il recula de Moonye.

-Je vais aller chasser quelques campagnols. Tu veux venir ou tu prépare le feu?


(Moon', tu peux répondre entre mes questions si tu veux, cela ne me dérange pas.Bon Rp, Fy'^^)

~ Moi aussi, je t'aime...

Cette phrase si classique et typique chez les amoureux lui fit chaud au coeur comme si c'était la première fois qu'il entendait ces paroles. Elle était aussi sincère que Fymaël l'était.

- Je vais aller chasser quelques campagnols. Tu veux venir ou tu prépare le feu ?
~ Je préfères venir avec toi, comme ça, nous pourrons discuter tranquillement.

À peine après avoir fini sa phrase, Moonye s'envola de l'arbre, plongeant dans la nuit sombre. Il n'avait qu'a suivre Moonye, car son plumage n'était pas très discret, et si il y avait des espions, ils passeraient facilement aperçus. Il perçu un petit frétillement à sa gauche. Il se fit très silencieux, puis fonça à tout vitesse sur sa proie: un écureuil assez gros. Il aurait préféré un campagnol, mais il se dit que cela ferait l'affaire. Moonye entama la conversation:

~ À propos de ce que tu as dis sur la "visite" au Grand Arbre, je pense que c'est faisable, mais assez risqué si on ne fais pas attention au moindre détail. Je me renseignerais d'abord pour savoir si ils savent de quelconques renseignements sur les capitaines, en disant qu'il paraissait qu'il y en avait un nouveau. Et après, tout couleras. Les rumeurs seront lancées, et je verais si ils les connaissent un minimum. Je ferais cela demain.

Il réfléchit quelques instants, puis continua en disant:

-Au pire, je pourrais me faire passer pour un solitaire. Je dirait que je suis ton ami, et je m'inventerait un faux nom. Je pourrais venir avec toi au Grand Arbre ce matin, car je doute que je le trouverais tout seul. Je ne viendrais que séjourner un ou deux jours,environ. Ces temps-si, il n'y a pas beaucoup de choses à faire à Ste-Aegolius. Qu'en dis-tu?

~ Ce matin ? Pourquoi pas ! C'est vrai que si l'activité à Saint- Aego baisse, nous aurons plus de temps pour nous. Beaucoup de chouettes seront heureuses de te connaître? Je te présenterais mes amis, et aussi mon Squad, si tu veux. Ils ont bons coeurs. Mais je n'en ferais pas trop non plus, il vaut mieux rester dans une bonne discrétion plutôt que de se faire attraper. Mais pas trop quand même, sinon les Gardiens se douteront de quelque chose. On est très vigilant, là- bas, certainement comme à Saint- Aegolius. Ce sera aussi une bonne occasion pour toi de prendre un peu de repos.

Après avoir déclarée cette phrase, elle semblait pensive. Il serait tellement heureux de pouvoir l'accompagner au Grand Arbre. Mais après une courte réflexion, il pensa à une chose qui aurait dû lui sauter au yeux plus tôt:Le Grande Arbre. Comment faire pour se retenir de les tuer? C'était ses pires ennemis, amis il n'y en avait qu'une seule qu'il respectait vraiment:Moonye, sans aucun doute. Les Gardiens lui rappela son passé. Charlotte, sa petite soeur au plumage foncé, avec ses magnifiques deux petits yeux noirs, semblables à des billes. Mais il l'avait tuée. Il y avait même prit plaisir, prit goût. Pendant un court instant, il regretta de l'avoir tuée. Hynare, sa mère, une femelle accueillante et chaleureuse. Elle était si innocente, elle n'avait pas mérité cette mort affreuse, tuée des propres serres de son fils, maintenant rendu Capitaine sanguinaire au service du mal, sous l'apparence d'un jeune mâle gentil et souriant.
Leslie. Elle avait toujours voulu être Gardienne, mais elle n'avait jamais pu, obligé de ne pas quitter le nid familial à cause de son âge. Elle n'était pas morte par sa faute, mais il avait regretté ce jour où elle fût tuée sous ses propres yeux, sans qu'il ne puisse rien y faire. Un goût amer lui envahit la gorge, son écureuil se gonfla un peu, sous la pression de ses serres.

Mais il y aurait toujours une personne sur lequel compter: Moonye. Ou peut-être ne savait-t-elle pas qui il était réellement? Alors elle devait savoir.

-Moonye, je dois t'avouer quelque chose, avant que notre relation s’approfondisse. Je ne sais pas si tu y as songé. Tu sais, comme je suis un Sang-Pur, j'ai tué plusieurs chouettes dans ma vie. Ma mère, ma soeur, des chouettes innocentes, âgés ou poussins. Disons que je ne suis pas le mâle parfait, peut-être à tes yeux, mais des fois je me trouve dégoûtant de les avoir tués. Des fois je regrette. Je sais sans doute que tu l'as déjà fait, que tu m'as déjà accepté comme je suis, tout comme moi pour toi. Mais je voulais juste te prévenir.

Dès que Moonye eu conclu sa phrase, elle replongea dans ses pensées. Simple réflexe, le temps de peser ses paroles. Mais li, Fymaël, semblait... Etrange. Tout aussi songeur. Avait- elle dit quelque chose de mal... ? Elle en doutait. Elle baissa les yeux, fixant le lapereau retenu prisonnier entre ses serres, ne voulant plus regarder Fymaël en face de peur d'avoir dis quelque chose de travers. En fait, ce n'était pas parce- qu'elle était mal à l'aise, c'est juste qu'elle avait peur de l'avoir offensé.

"~ Moonye, je dois t'avouer quelque chose, avant que notre relation s’approfondisse. Je ne sais pas si tu y as songé. Tu sais, comme je suis un Sang-Pur, j'ai tué plusieurs chouettes dans ma vie. Ma mère, ma soeur, des chouettes innocentes, âgés ou poussins. Disons que je ne suis pas le mâle parfait, peut-être à tes yeux, mais des fois je me trouve dégoûtant de les avoir tués. Des fois je regrette. Je sais sans doute que tu l'as déjà fait, que tu m'as déjà accepté comme je suis, tout comme moi pour toi. Mais je voulais juste te prévenir. "

Cette déclaration choqua presque Moonye. Non pas qu'elle ne s'en doutait pas, absolument pas, après tout, n'importe quel Sang- Pur a dû un jour tuer pour certaine épreuve. Mais elle était choquée parce- qu'il avait eut le courage de lui dire. Car ce n'était pas un sujet qu'on abordait facilement, pour n'importe quel personne, des plus sensibles aux plus endurants. Elle s'en voulut presque d'avoir abordé ce sujet, mettant certainement Fymaël mal à l'aise.

"~ Fymaël... Ne t'en fais pas. J'ai eu le coup de foudre pour toi tout en sachant que c'était possible et même probable vu ton grade que tu es tué des chouettes. Je t'aime comme tu es, tu n'as pas forcément besoin de changer. "

Moonye releva la tête et les yeux, laissant sa gêne de côté. Elle lui adressa un franc sourire, et se rapprocha légèrement de Fymaël. Elle aimait se sentir proche de lui, elle était bien. Le vent leur soufflait dans le dos, provoquant une sensation agréable. Ses rémiges frôlaient presque les siennes, comme elle aimait le faire. Elle le fixa longuement de ses yeux argentés, comptant la chance qu'elle avait de l'avoir à ses côtés.

~ Fymaël... Ne t'en fais pas. J'ai eu le coup de foudre pour toi tout en sachant que c'était possible et même probable vu ton grade que tu es tué des chouettes. Je t'aime comme tu es, tu n'as pas forcément besoin de changer.

-Je m'en doutait.

Il le savait bien, elle l’accepterait toujours, tout comme lui. Il avait bien hâte de partir au Grand Arbre. La plupart des Sang-Pur mâle, à sa place, aurait simulé un faux amour et en aurait profité pour recueillir de l'information et les espionner. Mais pas lui. D'ailleurs, de quoi avait l'air le Grand Arbre? Comment le trouverait-t-il? Comme dans les contes, serait-t-il majestueux, immense et débordant de chouettes au coeur pur. Ou comme le disait l'Armée, autrement dit, rempli d'Impurs? Il avait de toute évidence hâte de voir de quoi il avait l'air.

Fymaël remarqua que Moonye lui souria, lapereau au serres, puis se rapprocha de lui, et leur plumes se touchèrent. Mais au lieu de se rapprocher, il observa un peu les alentours. Le ciel était toujours aussi noir, mais la moitié de la nuit était terminé. Alors il fît demi-tour pour retourner au creux devant le lac. Lorsqu'il y arriva, il alla chercher quelques branches, brindilles et un peu d'écorce. Puis il démarra le feu grâce à deux silex. De petites étincelles jaillirent, puis de grandes flammes oranges léchant les contours des branches de bois crépitants dans le nid des deux amoureux.

Il mangea son écureuil rapidement, puis retourna au feu. Il avait toujours aimé être à proximité d'un feu, dès qu'il l'avait découvert. Étrangement, il lui rappela son enfance. Il avait été un jeune poussin heureux. La mort de son père étant avant son éclosion, il n'avait pas eu trop de peine. Lui et Charlotte pouvait s'amuser des heures à jouer au Gardiens. Eh oui, autrefois, il rêvait d'être dans la faction du bien. Mais Abéli était venu évidemment gâcher le portrait. Plus âgé que lui, elle l'avait pris sous son aile pour ensuite le convaincre de faire partie des mauvais. Et, malheureusement, il suivit sa cousine.

Il revint à la réalité quelques instants plus tard, ayant presque oubliée Moonye.

Il y eut un silence.Court, mais un silence quand même, et elle n'aimait tout de même pas ça. Moonye avait peur, bon pas vraiment mais lorsque l'on a ce sentiment d'amour pur dans le gésier, cela change un peu, d'avoir offensé celle qu'elle aimait par dessus tout. Pourquoi ? Elle ne le savait pas. Mais juste que c'était la première fois que ce sentiment d'amour profond, plus profond que les abysses de le mer d'Hoolemere, naissait en elle. Elle aimait Fymaël. Elle ne voulait pour rien au monde que ça change. Même si elle devrait perdre son gésier, elle aimerait toujours le beau Tyto.

"~ Je m'en doutait. " Fit- il simplement.

Une vague de froid envahi Moonye. Fymaël était- il froid ou juste pensif. Non, juste pensif. Elle le savait. Elle pouvait le sentir au fond de son gésier une part des sentiments de son âme soeur. Comme avec Lal, mais ce n'était pas pareil. Lal était sa soeur d'âme, ce lien intime qu'elle avait avec Fymaël les liaient, au contraire d'avec la Harfang des Neiges. Mais du moins, cette fois ci, il semblait dans la lune pour tout dire. C'est alors qu'elle remarqué que la lune avait déjà depassé son zénith. La nuit était déjà bien passée, sans même que la petite Tyto ne s'en rende compte. C'était l'amour. Cela rendait le temps plus court, évidemment. Les minutes paraissaient des secondes, les minutes des dizaines, les dizaines des heures.

Fymaël et Moonye se posèrent finalement dans leurs creux, et elle se pelota sur ses pattes, fixant Fymaël faire du feu. Il avait gratté deux Silex entre eux, pour faire les petites étincelles qui produisaient au final de belles braises brillaants de milles teintes vermeilles. Elle dégusta longuement son lapereau, sans vraiment faire attention au goût et à la saveur. Elle était juste heureuse de passer du temps avec Fymaël. Elle l'aimait plus que tout, pour la vie. A la vie, à la mort. Autant qu'elle le pouvait, elle songeait à lui.

"~ Je suis pressée que tu viennes au Grand Arbre. Et toi ? Tu vas te sentir bien pour ta première visite, à ton avis ? C'est toujours stressant pendant la première dizaine de minutes, puis tout couleras, ne t'en fais pas. "

~ Je suis pressée que tu viennes au Grand Arbre. Et toi ? Tu vas te sentir bien pour ta première visite, à ton avis ? C'est toujours stressant pendant la première dizaine de minutes, puis tout couleras, ne t'en fais pas.

-Moi aussi, j'ai assez hâte de voir de quoi il a l'air. Parce que disons que chez nous, on le décrit pas comme étant «magnifique.» Mais peut-être qu'ils mentent.

Le soleil, au loin, se leva accompagné du ciel rouge et bleu-turquoise. Il était l'heure d'aller au Grand Arbre. La toute première fois qu'il y allait. Il éteignit le feu, puis se tenu au bout du nid, serres enfoncées dans l'écorce solide et dure de l'arbre, un chêne, sans doute. La forêt frétilla, les animaux se réveillait. Alors il s'envola, suivant Moonye, car il ne savait pas vraiment la direction vers le Grand Arbre.


Cela faisait peut-être trente minutes qu'ils étaient partis. Cela lui sembla étrangement court. Mais si il tenait à se bâtir une fausse identité, il devait avoir un nom, et connaître un minimum Moonye, sa vie à Ga'Hoole. Pour le nom, pourquoi ne pas s'en inventer un qu'il avait toujours souhaité avoir comme prénom? Peut-être...Hemlock?

-Moonye, pour aller à Ga'Hoole, je pensais qu'il me faudrait un nouveau nom et j'ai pensé...Hemlock, si t'est d'accord. Puis, pour qu'ils puissent croire que je suis vraiment un de tes amis, il faudrait que je connaisse un minimum ta vie à Ga'Hoole. Genre, tes amis, ton squad, tes goûts.

Fin du Rp. Suite à: https://blue-owls.forumgratuit.org/t434-entre-secret-amour-et-amitie