Qui es-tu ? Race: Hagsfiend Santé: (100/100) Rang: Collecteur d'ossements
Sujet: DNA : Deny the Next Atavistic Sam 25 Mai - 0:11
Deny the Next Atavistic (DNA) ; Affronter la Nouvelle Descendance (ADN)
Image Provisoire
Spoiler:
Atavique = Hérédité, la prochaine génération.
"On ne se souvient plus vraiment de leur nom commun, on sait juste qu'ils étaient Bipèdes avant nous, la conséquence de leurs actes. Ces primates, de l'espèce Homo Sapiens, Bipèdes à la peau nue et à l'intelligence sur développée. Ils furent des super-prédateurs à une époque. Seulement voilà, ils se sont éteints, il y a des millions d'années de cela. Par leur disparition, de nouvelles espèces ont pu apparaitre, c'est ça le bonheur de l'évolution. Cependant, notre évolution ne s’est pas passée comme la nature nous la décrite. Elle a été truquée. L’évolution, c’est ce processus qui dicte la conduite de l’apparition et de la disparition des espèces. Certaines durent longtemps ! D’autres peu de temps... mais jamais ne durent plus d’une centaine de millions d’années. Les Homo Sapiens ont laissé derrière eux une trace bien visible de leur passage, celle qui altéra à jamais le cours du temps et qui nous créa : l’arme de leur destruction. Très sorciers ces Sapiens. Au début, ils étaient curieux, puis ils ont fini par réclamer le savoir. Ils ont découvert les cellules, puis le noyau, puis les chromosomes et enfin l’ADN. L’ADN, c’est ce qui nous façonne, c’est l’architecte de notre corps et de notre esprit, c’est notre Code Génétique. L’Homo Sapiens a voulu le domestiquer, mais le code génétique s’est rebellé. Ils ont tout d’abord créé une bactérie étrange, la souche 37-HNG, du nom de Constituendia Ultimue. Elle était capable d’insérer son génome dans les cellules d’espèces vivantes et mélangeait totalement son ADN avec un autre, parfois celui d’un autre animal. Mais la plupart des expériences mourraient quelques jours après, développant d’affreuses tumeurs et des crises cardiaques. L’ADN est en double hélice chez les animaux, mais en hélice simple chez les bactéries. Il fallait modifier Constituendia Ultimue. Bien sûr, ils ont réussi. Ils sont rendu cette bactérie résistante mais létale. Elle pouvait infecter n’importe qui et n’importe quoi. Devinez la suite. Une fuite de gaz. Une explosion terrible. Des centaines de mort. Des milliers de survivants. La bactérie était résistante, elle survécut et se propagea. Elle s’attaqua aux animaux, aux végétaux, à d’autres bactéries, mais surtout à l’espèce Homo Sapiens. Qu’elle décima en deux décennies... Bien sûr, des animaux et des végétaux furent tués lors de cette dissémination. Mais ils déclenchèrent ce que l’on appelle une mutation spontanée et ont commencé à résister à la bactérie. Cette dernière, pour ne pas mourir car n’avait plus d’hôte, a elle aussi muté et copié l’ADN de l’Homo Sapiens pour s’insérer chez les êtres vivants. Mais la bactérie n’était plus mortelle. Tout les êtres vivants intégrèrent un nouveau code génétique, mélangeant leur ADN à cet ADN pseudo-Homo que leur procurait la bactérie. Ils ont encore évolué jusqu’à développer des caractéristiques communes. Des nouvelles races ont été créées. Nous sommes apparus.
En fait, l'évolution prend du temps. Il faut quelques millier d'années, voire plus, si on peut s'attendre à une évolution conséquente d'une espèce. Cette étrange bactérie agissait comme un virus, un organisme étrange qui a modifié le Code génétique de chaque individu survivant à ce cataclysme. Nous avons muté rapidement en copiant le génome humain, qui s'était éteint peu avant. Si Homo sapiens a disparu, Panthera tigris altaica, ou Tigre de Sibérie, Ursus arctos horribilis, ou grizzli, et Harpia harpyja, ou Harpie féroce, l'ont suivi dans son extinction. Étrangement, ce furent les trois seules disparitions d'animaux connus dans le monde. Si quelques insectes, animaux marins et primates suivirent le déclin, ils ne disparurent pas. Car oui, les primate sont subsisté mais n'ont pas autant évolué que nous. Et d’ailleurs, qui sommes nous ? Dans notre jargon, nous nommons toutes créatures évoluées Constituriens, en hommage à l'opérateur de notre évolution précoce. Animaux, végétaux, champignons et procaryotes ont vite évolués : leur morphologie, leurs molécules, leurs habitudes et même leurs facultés. C'est ainsi que les plantes, en copiant l'ADN Sapiens, ont acquis de nouvelles capacités, comme la nutrition d'organismes morts, la digestion de tissus musculaires en décomposition pour donner une nouvelle structure à leur organisme. Peut-être les plantes ne vous intéressent pas... Et c'est normal, car elles n'ont pas autant évolué que les animaux. Ces derniers, avec leur nouvel ADN, ont développé des caractéristiques communes : La Bipédie, l'apprentissage rapide et la conscience de soi. mais aussi une plus grande avidité, un savoir dangereux et une mémoire méfiante. Pour eux, Homo Sapiens était dangereux, il était un traitre de l'espèce. Consturiens se considèrent comme une famille distincte, divisées en plusieurs genres que je vais vous décrire. Les Ibran furent une des races les plus violentes, dérivés de félins du désert, notamment les chats des sables et pourrait aussi descendre du tigre ; les Amansytes, créatures canines descendant du loup à la taille démesurée mais aux griffes et crocs moins longs ; les Mishuas, descendants des renards et autres fennecs, plus petits que leurs cousins mais plus malins ; les Cardhas, descendants des serpents, avec des membres antérieurs et au venin dangereux ; les Brasvias, les oiseaux diurnes, non rapaces et volants ; les Ormadians, rapaces diurnes vivant en petits groupes ; les Orbadians, rapaces nocturnes ; les Hémillions, dérivés des lions, panthères et autres pumas, plus civilisés que leurs voisins ; les Sorbacians, rongeurs en tout genre rassemblés en groupe car plus faibles ; les Déléos, petits félins tels le chats et serval ; les Aranites, chiens en tout genre ; Rycemes, crocodiles et dragons ; Coprass, équidés se rassemblant en colonies, très évolués ; ... Et bien d’autres comprenant insectes, poissons et mammifères marins. Riens ne nous craint, mais rien ne nous respecte. Aucune de ses tribus ne vit en symbiose, elles se détestent même. Chaque genre est regroupé en Clans, où s'organisent les monarchies, des politiques différentes... Un groupe composé de races différentes tente pourtant de maintenir les tensions et agissent dans les Tribus où les guerres civiles éclatent. Nous les appelons les Pisteurs, créés pour protéger et harmoniser, grâce à leur meneur Néom. Cependant, dernièrement il nous est arrivé des problèmes, des ennuis monstres. Nous mutons toujours et encore... Il y a eu des mutations improbables et dangereuses que les Pisteurs tentent d’arrêter : le Code Génétique revient à sa source, des premiers hybrides à plus de 50% de gènes Sapins réapparaissent..."
Phénix
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Sujet: Re: DNA : Deny the Next Atavistic Dim 9 Juin - 0:45
Chapitre I Du sang dans la neige
Rappels:
Ibran; une des races les plus violentes, dérivés de félins du désert, notamment les chats des sables, les lions et pourrait aussi descendre du tigre Amansytes; créatures canines descendant du loup à la taille démesurée mais aux griffes et crocs moins longs Mishuas; descendants des renards et autres fennecs, plus petits que leurs cousins mais plus malins Cardhas; descendants des serpents, avec des membres antérieurs et au venin dangereux Brasvias; les oiseaux diurnes Ormadians; rapaces diurnes vivant en petits groupes Orbadians; rapaces nocturnes Hémillions; dérivés des lions, panthères et autres pumas, plus civilisés que leurs voisins Sorbacians; rongeurs en tout genre rassemblés en groupe car plus faibles Déléos; petits félins tels le chats et servals Aranites; chiens en tout genre Rycemes; crocodiles et dragons Coprass; équidés se rassemblant en colonies, très évolués
J’ai rajouté du texte au prologue !
« Et du bois ! Rapporte du bois aussi ! -C'est bon, je ne suis pas sourd, pas la peine de crier ! -Qui sait... »
Maitre Érable sortit de la chaumière en grommelant des paroles incompréhensibles. Sa barbe s'emmêlait autour de ses doigts, ses grandes oreilles remuaient et sa queue frôlait doucement la neige fraichement tombé. Il s’agissait d'un Amansyte, u grand mâle gris, au museau blanc. Ses yeux bleus, fatigués, luisaient dans le clair-obscur de la forêt. Il haussa ses larges sourcils de couleur ivoire en fumant sa pipe tailler dans de l'érable, d'où son nom. Il portait avec majesté et fierté une grande toge bleutée, et une sacoche d'apothicaire autour de la taille. Si normalement, Maitre Érable sortait pour cueillir quelques baies, feuille sou racine,s cette fois s'offrait à lui la tâche du ramassage du bois et du puisage d'eau au fond du puits. L'Amansyte leva la tête vers le ciel glacé, s'aveuglant par les flocons à moitié fondu qui s'éparpillaient sur ses cils. Le temps de la neige, ou la saison Glaceciel, durait depuis maintenant quelques mois. Bientôt, elle laisserait place à la saison de Vertefeuille. Il faudrait encore quelques croissants de lune avant de voir cette saison arriver. Puis le vieux sage secoua la tête et continua son chemin. Sa femme, et grande érudite, commençait à avoir trop d'influence sur lui. La corvée de bois n'était pas sienne. Mais depuis ses trouble d'odorat, il préférait faire ce travail à sa place. Mais même ses battes en fourrure ne suffisaient pas à le protéger du froid, il devrait se dépêcher. A mi-chemin, le maitre cassa des branches gelées sur les chênes. Elles allaient peut-être se décongeler sur le chemin. mais avec le vent qui se levait, il ne se faisait pas beaucoup d'espoir. Soudain, la brise lui apporta une odeur inconnue, puis une effluve chaude qu'il connaissait : le sang. Il entendit alors un gémissement, souvent de petits halètements, comme une personne essoufflée. Le Maitre se cacha derrière un massif d'aubépines morte set se mit à scruter la forêt. Rien, que du blanc, que de la neige et de l'ombre. Mais cette odeur était, ce son aussi. Le vieux sage grogna et se remit à marcher. Peu importe, cela ne le concernait pas. Cependant, à peine fit-il y pas de plus qu'il entendit un chuchotement, très bas, mais doux. Suivi d'une voix plus audible.
« Magnamene... Magnamene... »
Le Maitre Erable se retourna lentement, en cachant ses griffes sous son manteau. Mais il n'en eut pas recours. Pas devant elle. Son doux regard vert, ses belles oreilles arrondies et son museau en forme de cœur. Il s’agissait là de la plus belle Ibran qu'il n'avait jamais vu. A genoux, à quelque spas de lui, elle se penchait dans la neige avec difficulté. Sa belle fourrure dorée se teintait de noir par endroit, mais la moitié de son corps était dissimulé par des vêtements en toile, à moitié déchirés. Deux lignes partaient de ses yeux et descendaient jusqu'aux coins de sa bouche, un Ibran du désert à tout les coups. Cependant, ses bras, ses jambes, son buste et même son visage étaient couverts de sang, sa chair à vif suintait, lui arrachant des grimaces de douleur. Complètement abasourdi, le vieux sage s'approcha en titubant. La belle femelle tendait une main ensanglantée vers lui, en tentant de souffler des mots. Elle répétait sa phrase dans une langue qu'il ne connaissait pas, le syeux révulsés de douleur. L'Amansyte se coucha devant elle et tenta de la faire taire.
« Arrêtez ne gaspillez pas vos forces... »
Mais la jeune Ibran se contenta de relever faiblement sa tête et de murmurer avec un drôle d'accent exotique :
« Ils ont... Tout... Tout... Mais pas... Il... Ils n’auront pas Hi... Hin... »
Puis, sans laisser le temps au vieil Amansyte de parler, elle lui tendit un morceau d'étoffe froissé. Le Maitre Erable le prit sans comprendre puis la belle Ibran posa sa main sur sa joue, teintant de rouge la fourrure grise du maitre.
« Tueurs... Insolites... Ne les laissez pas... Tuer encore... Pas... Pas Hin... Hin... Hin... »
Elle continua de murmurer ce mot jusqu'à s’effondrer dans la neige dans une expiration longue, un ultime soupir. Elle s'endormit parmi les flocons, belle dame de sable et de sang. Le Maitre Erable secoua pendnat un instant la belle avant de poser son museau sur son front, solennel. Il était triste pour elle, il avait rarement vu quelqu'un mourir de cette façon et il avait espéré ne jamais en être témoin. Il attendit que le corps de l'Ibran refroidisse avant de se reculer, à genoux dans la neige, transi jusqu’aux os. Mais il ne bougea pas, affligé par ce spectacle. Soudainement, il sursauta quand un cri de protestation s'échappa de l'étoffe, suivi d'un pleur de nouveau-né. Le sage baissa les yeux et découvrit dans le morceau de tissu un bébé...
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