Perdu dans ses pensées, il ne la vit pas arriver. De toute façon, il ne la voyait jamais arriver. Il se demandait souvent comment elle pouvait passer si facilement inaperçue, elle qui était si belle. C'était tellement incroyable. Et pourtant, Boron la vit apparaître, juste à côté de lui. Malgré les années, sa grâce ne l'avait pas quittée...

C'était une nuit de pleine lune. Le vieil harfang regardait ses trois apprentis. Il scrutait leurs visages, décryptait leurs réactions. Car il venait de leur annoncer que cette nuit, trois femelles rejoindraient le groupe. Il comprit que les deux premiers étaient plutôt ravis. Le vieux mentor retint un soupir. Ah, ces jeunes... Par contre, il ne comprit pas l'étrange expression qui avait prit place sur le visage du troisième apprenti.
-Boron ?
Le jeune prince leva la tête vers son mentor.
-Y aurait-il un problème ?
Le vieil harfang lut de l'anxiété sur le visage du prince.
-Non, il n'y a aucun problème.
Le mentor n'insista pas. Les deux autres apprentis regardaient Boron avec étonnement, mais ce dernier préféra ne pas croiser leurs regards.
-Bien. Commençons l'entraînement.
Le mentor jeta trois épée de glace émoussées à ses apprentis. Ils en prirent une chacun. Et puis, l'entraînement commença...

Boron ne voulait pas croiser le regard de son épouse. Il ne voulait pas qu'elle le voie en si piteux état. Il était trop abattu pour s'occuper de l'Arbre et des Gardiens. Ezylryb avait bien tenté de lui remonter le moral, mais tout ça avait été vain... Boron devait se reprendre, il le savait. Il ne pouvait pas laisser tout le travail à Barrane...

Cela faisait cinq bonnes minutes qu'ils s'entraînaient. Les trois harfangs enchaînaient les acrobaties afin de mieux esquiver les attaques des autres. Chacun y allait de sa technique préférée. Boron s'éloigna un peu des deux autres, qui se battaient ensemble. Le jeune mâle croisa le regard de son mentor, qui regardait derrière son apprenti. Boron se retourna. Juste à temps pour éviter le coup en brandissant son épée. Les deux armes s'entrechoquèrent. Boron entendit les deux autres mâles pousser un cri de surprise tandis que deux femelles fondaient sur eux. Boron recula à grand coup d'ailes, s'éloignant de son agresseur. Il s'agissait d'une magnifique femelle harfang...
-Je vois que vous avez fait la connaissance de nos nouvelles recrues...

-Tu es bien silencieux, cette nuit, mon amour. Tu n'as pas une petite blague sur les mous du croupion à me raconter ?

Le Roi tourna enfin la tête vers son épouse. Il sourit tristement. Il savait combien elle détestait ces blagues.

-Je repensais à notre première rencontre. Tu te souviens ? Tu avais essayé de me trancher les plumes.

[Pas fameux, mais j'essayais de m'entraîner au phénomène de flashback ^^"]

[Oh, moi je trouve que ce n'est pas mal du tout ^^ J'ai fait un peu pareil, par contre, si quelque-chose te dérange, dans la façon que j'ai eue de décrire la scêne, n'esite pas à me le dire, j'éditerais ;) ]

De toute évidence, Boron n'avait aucune envie de raconter une blague à sa compagne... cependant, elle fut un peu contente de voir qu'il lui accordait malgré tout un petit sourire devant sa démarche, ça voulait au moins dire que même si il se sentait déprimé, il n'en avait pas pour autant perdu le contact avec la réalité, ce qui était un bon point. Maintenant, ce qu'il fallait, c'était qu'elle réussisse à lui remonter son moral qui était au plus bas. Le beau mâle au plumage blanc lui expliqua qu'il était en train de repenser à la première-fois où les deux harfangs s'étaient rencontrés, et il lui demanda si elle se souvenait que ce jour-là, elle avait faillie le déplumer... et, comme toute réponse, Barrane éclata de son grand rire cristallin, acquiesça avec un signe du bec, et leva les yeux vers les étoiles, d'un air rêveur, tendis qu'elle se remémorait cette nuit qui avait marqué l'union éternel de leur amour respectif. Elle n'était alors qu'une adolescente, beaucoup moins carré qu'aujourd'hui, qui adorait s'amuser et relever de nouveau défit... il était bien connu, déjà à l'époque, que la femelle avait une maladie génétique pas vraiment grave pour sa santé, mais qui la rendait bien plus petite que les harfangs des neiges normaux... la preuve se faisait lorsqu'elle se tenait près de son mari, car chez cette espèce, la femelle était normalement plus grande que le mâle, mais là, c'était l'inverse... et certaines jeunes chouettes de la forêt gelée des Royaumes du Nord dans laquelle elle était née et où elle avait grandie se moquaient d'elle à cause de ça, disant qu'elle ne serait jamais capable de grimper les échelons de leur société... mais, à l'époque, elle était bien décidée à éteindre cette rumeur comme lorsqu'on souffle sur la flamme d'une bougie, et donc elle s'était inscrite, avec deux de ses amies, au cour de combat d'un vieux Ryb... après-tout, elle était née dans une famille noble, et elle avait déjà quelques rudiments pour cette activité, donc peu importé sa taille, elle savait qu'elle avait une chance de réussir à y prouver de quoi elle était capable !
Leur arrivée s'était faite remarquée... les femelles avaient déjà pris leurs armes, et avait rejoins trois autres élèves qui se battait déjà entre-eux. Le mentor leur avait demandé de les attaquer par surprise, pour que ses élèves puissent s’entraîner à parer ce genre d'attaque. Et barrane avait choisi le mâle qui avait l'allure la plus forte, la plus princière... elle ne s'était pas doutée, à ce moment-là, qu'elle s'attaquait réellement à un prince. Celui-ci avait réussi à parer sa première attaque, et on pouvait quand-même dire que c'était-là une chance pour lui, car même si les lames de leurs épées de glaces, afin d'éviter de se blesser inutilement et bêtement pendant les entraînement, étaient émoussées, il aurait risqué de sentir le choc passer sur son crane. Le mâle s'était alors éloigné d'elle, et leurs regards dorés s'était croisés... immédiatement après ça, la reine avait sentie de la chaleur sur ses joues, cachées, heureusement pour elle, sous un duvet de plumes... c'était fous comme ce mâle pouvait être mignon ! Et, après des années, il l'était toujours autant... ce ne fut que quelques minutes plus tard, lorsque le professeur présenta les six élèves les uns aux autres, qu'elle apprit que ce séduisant oiseau se nommait Boron.

-Bien-sûr, que je m'en souviens, Boron, lui dit-elle, après s'être rapidement remémorée ce magnifique souvenir, sans doute le plus beau qu'elle pouvait avoir de son enfance. Et je me souviens aussi que déjà, quelques nuits plus tard, nous volions cotes à cotes, sous des voûtes aussi étoilés que celle de cette nuit, en rêvant à notre avenir...

Barrane donna alors quelques coups d'ailes et parties en avant, avant de s'arrêter quelques mettre plus loin, puis de se retourner vers la chouette de son coeur, lui faisant face, pour lui demander...

-Cela fait si longtemps que nous ne l'avons pas fait... viens avec moi, Boron, allons planer au dessus d'Hoolemere, plumes contre plumes, et laissons nos traquas se faire emporter par les bourrasque. Prenons un peu de temps, seulement pour toi et moi. Nous pourrions discuter du bon vieux temps...

Boron écouta le magnifique rire de Barrane. Il aimait l'écouter rire. Ce rire était le son le plus beau qu'il avait entendu. Parce que quand elle se sentait heureuse, il se sentait tout de suite mieux. Boron esquissa un sourire. Oui, il se sentait déjà mieux. Un moment, il ferma les yeux et écouta ce rire cristallin. Il oublia instantanément Jetsan.

-Bien-sûr, que je m'en souviens, Boron. Et je me souviens aussi que déjà, quelques nuits plus tard, nous volions cotes à cotes, sous des voûtes aussi étoilés que celle de cette nuit, en rêvant à notre avenir...

Le sourire de Boron s'agrandit quand il se souvint de ces nuits-là. C'était la plus belle période de sa vie. La période où il avait rencontré sa bien-aimée.

-Cela fait si longtemps que nous ne l'avons pas fait... viens avec moi, Boron, allons planer au dessus d'Hoolemere, plumes contre plumes, et laissons nos traquas se faire emporter par les bourrasque. Prenons un peu de temps, seulement pour toi et moi. Nous pourrions discuter du bon vieux temps...

Boron fut un peu surpris. Finalement, la reine n'avait pas changé. A son tour, il exécuta quelques amples battements d'ailes pour rejoindre Barrane. Il se mit à sa hauteur et fit en sorte qu'à chaque battement d'ailes, ses ailes touchent celles de Barrane. Il la regarda tendrement, sans rien dire. Il plongea dans son regard doré. Ce regard qui l'avait ensorcelé alors qu'il n'était qu'un adolescent. Et là, il oublia tous ses soucis. Jetsan faisait partie du passé. Il avait noblement servi les Gardiens, et ce, jusqu'au bout. Un hommage lui avait été rendu et il avait été dignement mis en terre. Désormais, il était à Glaumora. Et là-bas, il était bien mieux qu'ici...

"Merci, Barrane."

Il la remerciait pour lui avoir permis de ne plus se sentir coupable. Il n'avait pas besoin de lui parler pour lui dire, il savait très bien qu'elle comprendrait. Depuis qu'ils s'étaient rencontrés, les deux oiseaux s'étaient étrangement liés. Ils se comprenaient plus qu'un couple de chouettes "normal". Peut-être était-ce à cause de leur rang. Peut-être était-ce à cause de la Prophétie, qui disait depuis longtemps qu'ils seraient tout deux Roi et Reine. En tout cas, quelque chose de magique les unissait...

Les harfangs approchaient de l'arbre de vigie. La chouette qui était de garde cette nuit-là les aperçut bien vite. Comment pouvait-on rater ces deux grands harfangs blancs, qui se détachaient si facilement sur le fond bleu de la mer ? Mais la chouette sentit, au fond de son gésier, qu'elle ne devait pas sonner le gong... Elle ne sut pas pourquoi, mais il fallait les laisser tranquilles...

[Pas fameux, j'suis désolée désolée désolée désolée désolée >< ]

[Honnêtement, je ne voies vraiment pas pourquoi tu dis ça *v*]

Barrane fut heureuse de voir que son discours semblait avoir porté ses fruits : le bec de son époux était désormais décoré par un large et magnifique sourire, le même qui avait réussi à la charmer, et, sans la moindre petite étincelle d'hésitation, lorsqu'elle lui demanda de la rejoindre pour un petit vol de minuit, il donna à son tour quelques petits coups d'ailes et la rejoignit. La reine au plumage de neige fit un gracieux demi-tour pour repartir dans la même direction que lui et se retrouva cote à cote avec son roi, le bout des plumes de leurs ailes se frôlant à chaque nouveau battement. Le contact n'était absolument pas gênant pour leur vol, mais il était d'une telle chaleur, d'un tel amour respectif entre les deux chouettes harfang... la femelle ressentait un frisson la parcourir chaque fois que ce contact avait lieu. Et c'est ainsi, les yeux plongeaient chacun dans celui de l'autre, comme si chacun cherchait à entrer dans l'esprit de son amour, comme si ils cherchaient, en s'admirant ainsi, à ne faire plus qu'un l'un avec l'autre, ils partirent... ils n'avaient même pas besoin de regarder où ils allaient, leurs gésiers les guidés à travers la nuit, dans une direction que seul leur destin, seul Glaucis lui-même, pouvaient décider.
Au milieu du vent qui était en train d’ébouriffer leurs plumages de neiges, Barrane entendit la voie de son mari lui murmurer un simple merci... elle était tellement absorbée à l'admirer qu'elle n'avait même pas vue son bec bouger, mais elle savait que c'était bien lui qui venait de lui parler. Un simple "merci", serte, mais un merci à travers lequel elle ressentait tout ce dont il lui était reconnaissant, un merci pour qu'elle lui ait remontée le moral, un merci pour qu'elle soit toujours présente pour lui, un merci pour tous. Et surtout, un merci qui, même si il lui allait droit au coeur, comme la plume de Glaucis qui le lui avait transpercé, le jour où elle avait pour la première fois observée ces yeux princiers, n'était pas vraiment utile... car quoi qu'il arrive, quoi qu'il fasse, quoi qu'il dise, Boron pouvait être certain d'une seul chose : sa compagne serait toujours présente pour lui, pour l'épauler dans les défis, pour rire avec lui des joies et merveilles de leur quotidien... pour lui arracher une ou deux plumes lorsqu'il se montrait borné et qu'elle devait le ramener dans le droit chemin. Dans le monde des vivants comme à Glaumora, elle serait là, éternellement, toujours, qu'il lui en dise merci, ou pas...
Les deux amoureux passèrent le petit arbre qui marquait l'entré des frontières de leur territoire, là où celui qui était responsable de tous les malheurs de la dernière nuit avait été aperçu pour la première fois, sans vraiment que la jeune femelle ne s'en aperçoive. Elle était tellement absorbée par leur vol qu'elle en avait quasiment perdu le contact avec la réalité... c'était encore plus fabuleux que de voler en communion avec son gésier, et elle se serait arrachée les plumes de ses deux ailes si seulement ce moment magique, unique, pouvait durer éternellement. Et, à travers tout-cela, elle fut terriblement reconnaissante envers la vigie de nuit : il ne sonna pas le gong pour signaler leur départ, un gong qui aurait eu pour effet de la faire sortir de sa torpeur agréable. Lorsqu'elle en aurait l'occasion, elle le remercierait pour cela... mais en attendant, elle avait totalement autre-chose en tête. Portait par le vent calme et doux, semblant soufflé par leur dieu lui-même, un vent qui les menait elle ne savait où, mais elle s'en moquait, vu qu'elle était avec celui à qui le destin la lié, à qui elle serait éternellement rattachée et lié par un avenir heureux, grâce à une ancienne prophétie. Elle continuait à regarder son amoureux, mais désormais, du coin de l'oeil, elle admirait également deux taches blanches en train de filer sur la surface plate de la mer d'Hoolemere... deux silhouettes qui filaient, et pourtant, elle, elle avait presque l'impression qu'entre eux-deux, tendis qu'ils planaient, baignés dans la lueur argentée des rayons de la lune, le temps venait de s'arrêter. C'est en remarquant que justement, c'était la pleine-lune, que Barrane se décida à rompre le silence... après-tout, elle lui avait dis que pendant ce vol, ils pourraient parler du bon vieux temps...

-A toi de me dire si tu te souviens, Boron, murmura-t-elle d'une voie douce, mais qui s'entendait parfaitement au milieu du silence de la nuit. La nuit où tu m'avais annoncé que tes obligations voulaient que tu partes pour le Grand Arbre de Ga'Hoole, c'était une nuit qui ressemblait beaucoup à celle-là... j'étais si triste à l'idée que tu t'en ailles, et c'est alors que tu as doucement saisi une larme qui coulait sur mon bec du bout de ton aile, et que tu m'as demandé de venir avec toi... je n'ais jamais eue à regretter ma décision. Tu es un bon roi, Boron, mais surtout, tu es un bon compagnon...

Une puissante, mais douce chaleur parcourue tout le corps de la belle reine au plumage blanc lorsque son roi, le roi du Grand Arbre de Ga'Hoole, mais également le grand roi régnant depuis des années et à jamais sur son coeur, répondit à son petit discours, en lui disant qu'il l'aimait, et qu'il l'aimerait toujours. Elle le savait, bien-sûr, mais c'était toujours tellement agréable de l'entendre dire... c'était comme si le feu liquide qui chauffait la forge de Bubo s'était mis à couler à travers chacune de ses veines, mais ce n'était pas un feu douloureux, destructeur. C'était un feu de bonheur, un feu de puissance, un feu qui forgeait une chaîne entre les deux esprits du couple d'harfang et les unissait à jamais en tant qu'âmes-soeurs. Un feu d'énergie, qui donnait de la vitalité à Barrane, la vitalité qu'il fallait pour supporter un amour aussi pur, aussi sincère, la vitalité qu'il fallait pour toujours trouver l'énergie nécessaire pour ramener son mari au plus haut de son espoir lorsque celui-ci se sentait au fond du gouffre, comme cela venait de ce produire cette nuit. Un feu magique qui lui donnait envi de faire des cabrioles, des loopings, qui lui donnait un trop plain d'énergie, à tel point qu'elle avait l'impression qu'elle allait exploser...

Mais à défaut de se laisser aller à ces folies aérienne, à défaut d’acrobaties, elle se contenta de donner un unique coup-d'ailes plus puissant que les autres, remontant et se plaçant au dessus de son amoureux. Elle rompit ainsi le contact de leurs ailes, mais ce n'était pas pour le fuir, qu'elle avait fait ça : elle se mit à lisser les plumes qui parcouraient la nuque de Boron, tendrement, amoureusement, dans le geste d'affection que faisaient les membres de leur espèce entre-eux pour se rassurer, se réchauffer, pour dire qu'ils étaient là l'un pour l'autre. Et, entre deux petits coups de bec, elle répondit :

-Et je n'ai pas hésité, moi non-plus, à te dire oui, car je t'aimais déjà tellement à l'époque, autant qu'aujourd'hui, et cela ne changera pas avec le temps qui passera. J'avoues que je n'en étais pas rassurée, au début, car tu me demandais de quitter le territoire sur lequel j'étais née, où j'avais été pondue, où j'avais éclos, et où j'avais grandit. Je ne m'étais jamais éloignée plus loin que la grande forêt gelée, que nous nous retrouvions au petit matin, alors que le soleil n'était pas encore assez fort pour nous aveugler, et que nous dansions en écoutant les chants des autres oiseaux diurnes. Mais je voulait plus que tout passée le reste de ma vie avec toi... tu as fait plus pour moi que ce que tu peux imaginer, Boron, et je ne veux pas parler du fait que tu as fait de moi une reine : je parle que tu m'as toujours comblé, par ta présence, par ton amour. Tu as su me rassurer, et après le départ, je me suis à nouveau sentit le coeur léger, toute la peur avait été emportée par le souffle de Glaucis.

Elle continua encore à lisser le collier de plumes blanches, tacheté de petites taches noires, qui entourait le cou de son bien-aimé, jusqu'à ce que son plumage brille sous la les rayons argentés de la lune... puis elle fit un tour sur elle-même et se retrouva en dessous de Boron, réussissant la difficile figure de voler à l'envers, une maîtrise qu'elle avait apprise auprès d'Ezilryb. Parler ainsi de leurs jeux leurs d'adolescents lui avait donné envi de...

-Et si nous dansions, lui proposa-t-elle, en tendant vers lui ses serres ouverte. A défaut de cris de moineaux, le chant de la mer d'Hoolemere sera notre musique...

[Bon retour, Boron ^^ Désolé si c'est peut-être un peu court, comparé à d'habitude, il faut que je me remette dans le bain]