Louna partit tôt de l'arbre de Ga'Hoole. Aujourd'hui, pas de mission pour elle . C'était calme et tout le monde était serein, enfin, presque ; La découverte du royaume du Nord inquiétait le parlement et tout le monde. Elle prit la direction de la Foret de Tyto. Elle n'était jamais allait la-bas, et elle avait bien envie d'y aller faire un tour. Elle volait au dessus de la mer, qui était peu agitée . Il n'y avait que quelques nuage d'un blanc incomparable, et les rayons du soleil éclairés le paysage.

On était en fin de matinée, et Louna venait juste d'arrivait a la fin de la mer d'Hoolemer . La foret de Tyto apparaissait au loin . Dans quelques minutes, elle y serait. Elle remontas un peu et continuas a planer, se faisant portait par le vent, donnant des coups d'ailes quelques fois.

Elle était enfin a cette fameuse foret. Elle descendit dans l'air et se posas quelques secondes sur une branche . Il était complètement vide. Pas de nids. Elle repartit, en zig zaguant entre les branches . Elle planait et volait a toute vitesse, ne voyant presque rien tellement elle était rapide. A un moment, elle entendit un sifflement d'ailes derrière elle. Elle lanças un regard et une chouette la suivait ! Elle tournas a gauche, a droite, montant, descendant, et la personne derrière elle suivait chacun de ses mouvement et essayait visiblement de l'a rattraper. Agacée, elle accéléras, tournas a un arbre et se mit face a son ( ou sa ) poursuivant(e). Avec ses serres, elle prit la personne et la retins prisonnière jusqu’à s’ arrêter a une branche, essayant de ne pas la blessés. Puis elle l'a regardas de ses grands yeux jaunes, essayant de la reconnaître.

Louna regardait fixement la chouette, qui se débattait de toutes ses forces. Mais la chouette lapone ne bouger pas d'une serre. Désormais, elle se méfiait de chaque inconnus qu'elle croisait, les temps de guerre était bien trop présent pour oublier toute prudence. Elle regardait encore la chouette Tyto qu'elle avait devant les yeux et reconnus cette chouette ... Mais ou ? Ah si ! Au grand arbre ! Quel était son nom déjà ... Nye ... Moo .. Moonye ! C'était ca !

Elle lâchas prise et laissas Moonye se relever et se re équilibrés. La Lapone vit que quelques ailes était tacheté de sang. Pourtant, elle avait bien fait attention a ne pas la blessés, si elle l'aurait voulut, la Tyto serait déjà rouge. Elle fixas son regard désolés sur elle et lui dit :

" Désolé, Moonye, je ne t'avais pas reconuus. "

C'était bien sa veine, se dit intérieurement Ethyl alors qu'il faisait route vers l'arbre. La mission avait été un franc succès et il trépignait d'impatience d'apporter la nouvelle au roi du grand arbre. Tout aurai pu être parfait à ce moment précis, si il n'avait pas eu à croiser la route d'une autre gardienne, gardienne qu'il était maintenant à la charge. En effet, et presque malgré lui, Ethyl lui avait sauvé la vie lors de son combat. Quelle ne fut pas sa surprise d'être accepté tel qu'il était vraiment pour un fois. De son aspect repoussant pour une chouette effraie, elle voyait en lui un combattant éprouvé par les combats. De son caractère de malotru dont il faisait preuve, elle voyait une chouette refermée sur lui même. Pour résumé, il était passé de tueur sans gènes à sauveur émérite.

Sans dire un mot, il continuait son vol silencieux avec calme, réfléchissant à tout ce qui venait de se produire, quand il entendit la petite effraie parler.

« J'ai hâte de te présenter à mon squad, tu verras, ils ont tous un cœur gros comme ça. Tu t'entendras bien avec eux, j'en suis certain ».

La toute dernière chose qu'Ethyl avait envie, c'était bien de se faire des amis. Ce n'était pas parce qu’il l'avait sauvée que son comportement avait changé pour autant. Un tueur restait un tueur pour la vie, et ce quelque soit les épreuves du temps. La petite effraie noire ne pouvait nier qu'à cet instant précis, il hésitait à clouer le bec à cette petite compagnon de route. Il l'aurait laissé ici, blessée à mort et personne ne se serai rendu compte de rien. Un cadavre en plus à son tableau de chasse, et pas le moindre témoins pour rapporter les faits. Pourtant, il resta silencieux et replongea rapidement dans ses pensées. Non, il n'osait se l'avouer, mais il là trouvait sympathique voir même très amicale... trop amicale pour ses gouts.

« As-tu des amis à l'arbre de ton côté ? » lui-dit elle d'un air joyeux.

En un éclair, il se retourna, se trouvant maintenant bec à bec avec Moonye. Non, il n'avait pas d'amis à l'arbre, ou si peu. Ce n'était pas en réalité la question qui le dérangeait, mais ce vacarme incessant de questions.

« Et Ethyl ceci, et Ethyl cela... tu ne sais pas t'arrêter de temps en temps ? Déjà que tu fais un vacarme de tous les diables à chacun de tes battements d'ailes, alors se en plus tu me casses les serres avec tes questions, je risque de ne pas te supporter très longtemps. »

Après tout, il ne la supportait déjà plus. Il n'avait jusque là jamais volé avec personne, et rien que ce vol avec Moonye lui avait fait comprendre pourquoi. Etait-il intolérant ? Il n'en doutait point, mais les habitudes ont la dent longue... ou le bec.

« Encore un mot et tu retournes à l'arbre par tes propres moyens. En passant, vas voir un peu devant si j'y suis... j'ai besoin de réfléchir un peu »

Un fois sa phrase terminée, et sans même attendre la moindre remarque en retour, Ethyl changea de cap et se laissa dévier de sa trajectoire par le nord qui soufflait depuis le début de leur périple. Si il avait réagit ainsi, c'était aussi un peu pour son bien à elle : n'ayant jamais eu de discutions sérieuses avec une autre chouette, il risquait de choquer la petite effraie. Après tout, que pouvait-il lui raconter d'intéressant ? Que le meilleur moyen pour torturer un sang pur était de lui arracher ses plumes les plus blanches ? Non, il n'avait aucun sujet bien distrayant.

Après quelques minutes, il se trouva enfin seul, ayant donné quelques minutes d'avance à Moonye. Malgré son ouïe très fine, Ethyl était incapable d'entendre le moindre son. La journée était à son apogée et tout le monde semblait se protéger de ce soleil pesant. Soudain, un hululement rompit se silence. C'était Moonye !!! Et il devait se passer quelque chose de grave. Ethyl battit des ailes aussi puissamment qu'il le pouvait, gagnant en vitesse à chacun de ses coups d'aile.

Il espérait de tout cœur que rien ne s'était passé, car au fond de lui, il ne se serait jamais pardonné qu'elle meure par sa faute, simplement car il n'était pas capable de veiller sur elle. Oui, elle était un peu casse serres avec ses questions répétées, mais c'était bien la première fois que quelqu'un le voyait autrement que comme un simple sans cœur. Elle voyait le peu de bon en lui et lui offrait un regard nouveau sur le monde qui les entourait. Sans attendre de l'avoir dans son champ de vision, il déverrouilla ses serres de combat, prêt à fondre sur qui avait osé prendre à partie Moonye.

Au détour d'un arbre, il vit enfin l'effraie blanche. Elle était dans les serres d'une grande chouette Lapone qu'il reconnu tout de suite. Il n'y avait pas de doute possible pour lui, surtout à la vue de ses plumes d'un gris si particulier. C'était Louna, la chouette qu'il l'avait sauvée de la mort, alors qu'il n'était encore qu'un oisillon tout juste en âge de voler. Même si l'énorme chouette n'avait fait que son devoir de gardien, Ethyl lui en était extrêmement reconnaissant et avec le temps, ils avaient appris à mieux se connaître. Là où Louna faisait preuve d'une extrême sagesse dans ses actes, Ethyl quand à lui actait que par la précipitation. C'était seulement lors des traques de sang pur que la petite effraie arrivait à se montrer patiente. Une fois arrivé à distance suffisante, Ethyl annonça d'un hululement chaleureux :

« Ne t'en fais pas, elle ne te fera aucun mal. Tu peux là lâcher maintenant »

Il sembla que l'énorme lapone ne l'avait pas entendu arriver, mais Ethyl était certain que ses quelques mots suffiraient pour qu'il baisse sa garde. Le royaume du nord était le territoire des Kraals, et il n'était jamais bon de s'aventurer seul dans ses contrées, même pour quelqu'un de la taille de Louna. Ethyl compris donc sans problème pourquoi il avait réagit ainsi.

Alors que Louna s'excusait auprès de Moonye, une autre chouette apparut et ululas chaleureusement. Elle reconnus très bien la voix d'Ethyl. Elle lui avait sauvés la vie, alors qu' il était tout jeune. Elle s'était prise d'une affection pour la chouette effraie. Elle se souvenait de tout ce qu'elle sauver. Son squad lui correspondait très bien et elle ne se voyait vraiment pas faire autre chose. Voir ses chouettes vivre heureuse alors qu'elles auraient put finir a trier des pelotes, ça donnait tellement de satisfaction...

" Ethyl ! " lui lanças t'elle joyeusement avant qu'il ne les rejoignent sur la branche.. La chouette lapone vit qu'il connaissait bien Moonye. Celle-ci devait avoir mal, elle saignait. Mais Louna avait fait attention a ne pas la blessés pourtant, elle n'avait pas forcer beaucoup, juste assez pour l’empêcher de s'envoler. Elle avait bien l'habitude de porter des chouettes, c'était son travail. Jamais un incident n'avait eut lieu. C'était étrange, mais ce qui était fait était fait et elle ne pouvait rien faire d'autres que s'excuser. Ou alors la soigner, mais le seul moyen était de rentrer.

Elle ne pipas mot, attendant que un de ses camarades prennent la parole. Ses ailes la démangeaient, elle mourrait d'envie de voler . Elle n'avait pas envie de rester sur une branche, a ne rien faire. Elle donnas quelques coups d'ailes puis retombas sur la branche. Tant pis si Ethyl et Moonye l'a prenait pour une istérique a faire ça, elle avait bien trop envie de s'envoler.

Le hululement d'une troisième chouette, effraie à en juger la voix, vint la sortir de sa léthargie. C'était Ethyl ! Elle fut rassurée en le vyant arrivé, et bien peiné à la fois. En voyant qu'Ethyl et Louna semblait bien ce connaître, et même être amis, Moonye se sentit presque de trop dans ce portrait que trop parfait. Ethyl ne s'état pas particulièrement montré chaleureux envers elle et voilà que la première chouette qu'il croisait au coin de la forêt était justemet son ami ! Elle se dit que ce jour là devait être le pire des 6 courtes lunes et des poussières qu'elle avait vécu. Mal à l'aise auprès de ses deux chouettes, elle détourna le regardn l'air de rien, faisant mine de regarder ailleurs. Elle chercha un point à fixer.

Ses ailes. Décharnées, ensanglantées, auquelles ils manquaient de nombreuses plumes, duvet et autres parties de son plumage et quelques rémiges, et désormais dépourvue de peigne. Question bête, cela repousserait- il ? Le sang continuait de couler des plaies et des perforations que les Sang- Purs c'étaient donnés à gésier joie de lui entailler la chair à nue, auquel les touffes de duvets et de plumes manquaient à l'appels. Et particulièrement à Sofre, qui gisait désormais sur les plaques de verglas du Royaume du Nord, une plume dans le bec. L'image de ce jadis si fier soldat, lorsqu'il s'était redressé, restait et resterait à vie dans son esprit tourmenté. Bref, ses ailes étaient en piteux états, et pas qu'un peu.

Un souffle puissant l'immergea de ses habituelles pensées tarodées. Moonye faillit presque lâhcer prise, se contentant de serrer les mandibules et d'éreinter la branche sur laquelle elle était posée encore plus fort de ses petites serres qui ne tiendrait pas longtemps. Puis le calme retomba. Un poids bien énorme pour une si petite chouette se reposa sur le perchoir, la faisant tanguer une fois de plus. Grand Glaucis, pourquoi Louna avait- elle fait ça ?! Elle aurait eutl'air fne, la petite Tyto, si elle n'avait pas resserer l'étreinte de ses serres, en bas, au sol, comme un pauvre poussin, auquel elle avait une situation tout a fait similaire, puisqu'elle ne pouvait pas décoller du sol sans avoir de l'altitude !

Son coeur rata presque une nouvelle fois un battement lorsque qu'un autre coup d'ailes, plus amples, la fit valdinguer dangeureusement. Moonye essayait bien d'être joyeuse, mais n'importe quelle chouette aurait craquer avant elle. L'Effraie blanche aurait voulu juste lui crier un peu près une chose comme ça : "Non mais t'es malade ou quoi ?! T'auras eut l'air de quoi tu tu m'aurais fais basculer au sol ?! ", mais elle se contenta de lâcher un couinement furieux. Pour une ancienne chouette du Squad de Sauvetage, elle se montrait bien imporudente, elle !

[Grosse bouffée d'inspiration, alors que début j'écrivais au électrique, je suis passée au Gazole :D
J'ai essayé de faire une réaction un peu exagérée pour Moonye, en même temps, elle fait pas plus de 100 grammes, la pauvre, elle aurait pu s'envoler loin, très loin :D]

Ethyl !!!

Voilà une rencontre qui lui faisait énormément plaisir, non pas que Moonye n'était pas de mauvaise compagnie. Disons simplement que sa façon de montrer sa sociabilité ne correspondait pas le moins du monde à celle d'Ethyl. Mais que faisait Louna au beau milieu de la forêt de tyto, en direction des royaumes du nord et sans appuis ? Les opérations de sauvetage ne devaient en aucun cas être des opérations suicides pour les chouettes du squad. Boron et les autres membres du conseil avaient pourtant été très clair là dessus, mais il semblait que certain ne pouvaient mettre de côté leur instinct de protecteur qu'il avaient fait vœux de suivre en entrant dans le squad de sauvetage. C'était bien la dernière chouette qu'il espérait trouver en ce lieu mais cela lui faisait énormément plaisir. Après tout, c'était pendant ce genre d'expéditions que Louna l'avait sauvé lui, alors qu'il était encore qu'une jeune chouette à peine capable de voler.

Sans prévenir personne, Louna écarta ses ailles et en quelques coups d'aile d'une extrême puissance, elle décolla à quelques mètres d'altitude. Ce spectacle était toujours d'une rare beauté : les branches autour d'elle se secouaient à chacun de ses battements dans un vacarme assourdissant. C'était comme si ses ailles battaient au rythme du tonnerre. Moonye, avec son jeune âge, ne semblait pas du tout comprendre la situation. Il y avait de quoi là comprendre après tout : Louna avait des moments de folie qu'elle seule comprenait. Dans de tels moments, Ethyl préférait laisser le sursaut d'activité passer, car lui même n'était jamais certain de ce qu'il devait répondre. Moonye qui était posée à quelques centimètres de Louna, n'appréciait clairement pas l'attitude déjantée de sa compagnon de branche. Son regard si candide et léger jusqu'alors, lançait maintenant des étincelles. Il n'était jamais bon d'être à côté d'une si grande chouette que Louna, Ethyl le savait bien et il se garda bien de se poser aux côté des deux chouettes avant la fin des acrobaties de la plus folle des deux : Louna.

Puis elle se calma, laissant enfin l'opportunité à la toute petite effraie de se poser. Aux côté de moonye, Ethyl ne faisait pas le fier : c'en était même au point où il lui arrivait à peine à la taille. Alors là voir ainsi, avec sa mauvaise humeur du moment, ne le mettait pas vraiment à l'aise. Aussi fou furieux qu'il pouvait être avec ses ennemis, il était loin d'avoir la même assurance avec ses confrères. C'était peut-être pour cela qu'il aimait la solitude, car il évitait ainsi ce qu'il n'arrivait pas à comprendre : les sentiments des autres. Reprenant du courage au plus profond de son gésier, il donna une petite tape de l'aile à l'effraie qui se trouvait à ses côté puis lui chuchota calmement :

« Ne t'en fais pas, Louna a ce petit grain de folie qui la rend si difficile à comprendre... mais c'est aussi ce qui la rend si amicale »

Ethyl ne savait pas si ses mots suffiraient à apaiser la petite effraie. Moonye en avait vu de toutes les couleurs aujourd'hui et ne demandait sûrement qu'une seule chose : du repos. De son côté, il voulait tout connaître de ce qui était arrivé à son amie Louna. Depuis combien de temps ne l'avait-il pas vue ? Il ne s'en souvenait pas ! Leur chemin s'était tellement séparé depuis qu'il avait grandi. Elle l'avait pourtant pris sous son aile pendant de long cycles et jamais, jamais il n'arrivait à lui montrer sa gratitude. Meurtrier... c'était l'opposé de ce que lui avait appris Louna.

« Je suis heureux de te voir ici... je t'avoue que tu tombes à pic pour tout dire. »

Ethyl se tourna vers Moonye en lui offrit un léger sourire. Il se devait à tout pris détendre l'atmosphère entre les deux chouettes bien que ça ne soit pas son fort.

« Tu dois connaître Moonye, une nouvelle habitante de l'arbre. Je l'ai sauvé des serres d'un groupe de sang pur bien malgré moi. Il faudrait l'apporter à l'arbre assez rapidement car elle a besoin de soins. »

En réalité, Ethyl tentait de cacher sa plus grande crainte du mieux qu'il pu. Ce qu'il redoutait par dessus tout, c'était que ces trois sangs purs aient fait demi-tour pour venger leur lieutenant déchu. Car si tel était le cas, le petit gardien mettait Louna en danger tout autant que Moonye l'était déjà. Si ses craintes se réalisaient, alors leur chemin était tout tracé, aussi bien tracé qu'il était facile pour les sangs purs de les trouver. Le sang perdu à chaque battements d'ailes de Moonye laissait en effet aucune place au doute quant au chemin qu'ils avaient pris.

Louna remarquas que Moonye lui lançais des étincelles des yeux. Elle lâchas un couinement furieux, au lieu d'exploser de colère comme elle avait surement envie. La chouette lapone ne comprenait pas pourquoi. Enfin, peut être que si. Ces ailes avait surement fait tanguer les deux chouettes effraies. Elle en était désolé, mais elle avait tellement l'habitude de voler sans arrêt ! Ou alors d’être avec des chouettes de sa taille. Son ami Ethyl donnas une petite tape d'aile a Moonye et lui chuchotas quelques mots. Elle sourit. Elle était tellement contente qu'il arrivait a se faire quelques amis ! Il n'avait pas la réputation d’être la chouette la plus amicale du grand arbre, mais pour Louna, c'était vraiment quelqu'un a connaitre et avoir comme ami ! Il était tellement spéciale ....

" Je suis heureux de te voir ici... je t'avoue que tu tombes à pic pour tout dire.

Il lancas un sourire a la chouette effraie et reprit :

- Tu dois connaître Moonye, une nouvelle habitante de l'arbre. Je l'ai sauvé des serres d'un groupe de sang pur bien malgré moi. Il faudrait l'apporter à l'arbre assez rapidement car elle a besoin de soins.

Louna sourit une nouvelle fois. Il était née pour le combat, et c'était pour ca qu'on l'emmenait souvent pour aller s'assurer que tout allait bien dans le camp adverse. Bien sur, ce n'était pas amicale, mais juste pour s'assurer qu'il n'enlevait pas de chouettes. Mais c'est également a cause du combat que les chouettes éviter Ethyl, pourtant, il était si gentil quand on le connaissait bien ! La chouette lapone l'avait suivis pendant un long moment et l'avait aidés pour s'intégrer au sein de la communauté ... ce qui ne rimer a rien puisqu'elle m'aime avait du mal a s'intégrer. C'est vrai qu'elle aussi avait un caractère spéciale, et en générale, seule ceux qu'elle avait sauvés quand ils étaient de jeunes chouettes qui ne savaient pas voler, l'appréciait.

- Moi aussi je suis contente de te revoir ... murmuras t'elle a Ethyl. Puis elle reprit a l'intention de Moonye, un grand sourire aux bec. Si tu n'arrive pas a voler, je peut te porter tu sais ... Et je suis désolé, ca n'est jamais arriver avant. "

( Je vois ca :D Tu m' a fait un grand truc la ;) Ce qui est bizarre c'est que je vois pas comment on peut sourire quand on a un bec x) )

Et voilà qu'en un instant, la mission qui était originellement celle du meurtre et du sang versé, se transformait en la plus noble des cause : un sauvetage. Ethyl ne revenait toujours pas avoir été capable de partager ses quelques instants avec une autre chouette. En fait, et il gardait ce secret au plus profond de son gésier, c'était bien la première fois qu'il s'était lié à d'autres pour mener à bien son rôle. En quelques instants, en un seul acte de bravoure, il avait changé à tout jamais.

Les trois chouettes faisaient donc route vers l'arbre de gahoole et Ethyl ne s'était pas gêné à prendre la tête de la formation. Le vent ne rendait pas le vol trop désagréable pour tout dire, une raison qui le poussait à voler du plus vite qu'il pouvait. Car sans perdre en considération la difficulté de vol de Moonye, la petite effraie était bien plus anxieuse à l'idée d'être suivie par trois sangs purs. Le paysage défilait sous leurs ailes sans qu'Ethyl ne prenne la moindre seconde pour observer le paysage, suivre les indices, chercher son chemin. Cette route, il l'a connaissait par coeur pour l'avoir pratiquée de nombreux cycles auparavant.

Arrivé au bord des falaises de la demi-serre de pierre, un lieu perdu entre la forêt de tyto et la mer d'Hoolemere, Ethyl hulula discrètement en direction de ses compagnons de formation. Il voulait éviter à tout prix que d'autres l'entende car la situation était trop grave pour prendre le moindre risque. Que pouvaient-ils faire, lui et Louna, contre trois soldats à la soif de vengeance ? Ethyl ne donnait même pas une seule seconde en temps de survie face à ces brutes de saint-aego. Elle était jeune, inexpérimentée et blessée de toute part, en quelques mots : incapable de se battre. C'était bien pour cette raison qu'ils se devaient de rentrer sans attendre au bercail. Peu après son signal sonore, la petite effraie aux couleurs de charbon dévia de sa trajectoire, réalisant une grande courbe lui permettant de se trouver maintenant face à face avec les deux autres chouettes. Sans même attendre qu'elles puissent se ressaisir, il enchaina par quelques chuintement discrets :

"Voilà le topo : il y a de grandes chances que nous ayons été suivis. »

Ces quelques mots le stoppa net dans son explication. Etait-il certain de son plan ? Et si il échouait, était-il prêt à risquer la vie de Louna ? Non, décidément, ces missions en formations n'étaient pas pour lui. Il doutait tellement de lui, de sa capacité à sauver Moonye des serres de ces brutes, que cela remettait en question sa simple faculté de raisonnement. Une mission telle qu'il l'a concevait était simple : une chouette - lui – avait une bête mission : une cible à tuer. Qu'y avait-il de plus simple : chaque instant ne dépendait que de lui, et tout était permis pour en finir une bonne fois pour toute, par tous les moyens, même les pires. Dans le cas du sauvetage de Moonye, il devait jouer avec une multitude de facteurs limitant : la capacité de vol de Moonye ralentissait le cortège, la taille de Louna les rendait aussi visible qu'une mouette traversant la mer d'hoolemer, et le meilleur pour la fin : Ethyl perdait tous ses moyens de repérage.

Il n'était pas fait pour être dans un état de stress permanent, à risquer la vie d'autres chouettes comme si c'était la sienne. Qu'aurait-dit Boron si les sangs purs qu'il était sensé éliminer sévissaient une dernière et ultime fois ? Ethyl aurait-il été capable de considérer sa mission comme un succès ? Trop de questions lui passait par la tête pour une situation qui se voulait pourtant très simple : il fallait maintenant traverser la mer d'hoolemere sans laisser de traces. Il se tourna donc vers moonye et continua :

« Moonye, si tu crois que ton calvaire est terminé, alors il va falloir retrouver du courage au plus profond de ton gésier. A partir de maintenant, plus de pauses pour reposer tes ailes, mais tu pourras compter sur moi et Louna pour te ramener chez les tiens. »

Il y avait bien une astuce qui pouvait leur permettre de distancer les sangs purs. Loin d'être belle, glorieuse ou même agréable, elle avait le mérite de gagner de précieuses heures sur leurs poursuivants. Sans prévenir Moonye de ce qu'il allait lui faire, il se rapprocha d'elle, son regard croisant celui de la petite effraie.

« Tu permets ? »

Ethyl n'attendit pas qu'elle lui répondre pour lui arracher de nombreuse rémiges blanches. La douleur que Moonye du ressentir à ce moment là ne devait clairement pas être des plus agréable. De toute façon, dans la tête du meurtrier de sang froid, c'était un bien faible sacrifice que quelques plumes quand on récupère en retour la vie sauve. Les plumes de Moonye dans sa serre, il parti les disperser dans un étrange ballet que lui seul connaissait. Aucune approximation n'était permise quand il s'agissait de semer les traces, du moindre calcul de brise à celui d'une trajectoire hypothétique correspondant à une effraie blessée. Pendant ses longues minutes, Ethyl ne porta pas la moindre attention à Louna et Moonye. De longues minutes qui paraissait être des heures tellement l'effraie prenait soin de placer chaque plume à une position précise.

[désolé Moonye... mais le fait que tu sois de mauvaise humeur m'a poussé à rendre le RP encore plus... spécial. J'ai tenté le diable en te rendant encore plus histérique... :D

Et pour Louna... j'espère que ma réponse t'inspirera. Vous pourrez sûrement... discuter sur le chemin menant à la mer d'Hoolemere :) histoire que tu te fasses pardonner... à toi de voir :D

Tout est encore ouvert sur ce RP... et il n'y a rien de plus agréable... yépeee !!! :D ]

Nartya regarda la plume avec surprise. Celle-ci, semblant venir d'une effraie, était posée près d'un frêne. Elle en avait vu une autre quelques mètres derrière. Qu'est-ce que cela signifiait donc?

Elle était venue chercher un peu de jus de cactus dans le désert de Kunir. Une rumeur se répandait que mélangé avec de la souris rôtie, le tout était exceptionnel. Cordon-Bleu n'avait pas hésité à lui demander d'aller en chercher pour lui. Elle était venue par la forêt d'Ambala, préférant éviter les Mont-Becs. Mais trop épuisée, elle s'était décidée à revenir par la Forêt de Tyto, puis par les terrifiantes montagnes.

Elle survolait les bois de Tyto depuis quelues minutes quand elle avait aperçu au sol un groupe comporsé de trois effraies qui discutaient. Mais pas n'importe quels tytos : des Sangs-Purs. Elle s'était tout de suite enfui. Elle espérait qu'ils ne l'avaient pas vu - ou entendu - et qu'elle n'était pas poursuivie.

Ces mystérieuses plumes faisaient peut être partie d'un piège que les diaboliques tytos lui avaient tendu! Méfiante, elle s'envola et continua sa route. Elle apercevait toujours quelques plumes, éparpillées par-çi par-là. Soudain , elle entendit un bruissement de feuilles. Une créature se cachait dans un arbre. Elle se retourna, prête à en découdre si c'était un Sang-Pur!