InvitéInvité
| Sujet: Oui bonjour ? Je viens pour la pub ! Mer 13 Mar - 21:04 | |
| Nahualt
Avant, j'étais un harfang. Mais ça, c'était avant.
Nom: Nahualt R'Harh Race: Hagsmon Rang: Tueur solitaire Age: Adolescent / jeune adulte Famille: C’est compliqué…
| Calculateur Respectueux Sournois / Taquin Pas mauvais bougre Réfléchi
|
Profil
Bonjour ! Je viens pour les auditions… Oui, vous savez, pour la publicité, là… Ah, vous voulez bien m’accorder un entretien ? C’est fort aimable de votre part, vraiment.
Hé bien, autant vous dire tout de suite que je suis le personnage idéal pour votre prochaine publicité. Sisi. Attendez, ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre un Hag. Vous savez, cette chouette primitive… Ce drôle de mélange entre le corbeau et le hibou. Ben voilà, vous en avez un juste devant vous. Regardez moi ces ailes ! Deux mètres cinquante d’envergure. Si ce n’est pas beau, ça. Bon, je fais un peu pâle figure par rapport aux autres qui font en font trois, mais en même temps, je suis encore un ado…. D’ailleurs, regardez cette texture de plume… Elles sont toutes douces ! Bon, un peu ébouriffées, certes, mais j’essaye vraiment de les soigner. Oui, bah, je suis un assez gros morceau, pourtant, je n’ai pas une taille exceptionnelle. Disons que je suis de corpulence moyenne. Oh, et un point indéniable, à surligner sur mon CV. Je le plumage blanc. Ça se voit, non ? Mais regardez ! Aucune tâche noire, ni d’ombre grise. Pas le moindre petit point, de petite rayure. Oui, les hagsmons blancs comme neige, ça ne court pas les creux, je vous l’accorde. Je ne vous cache pas que je suis complètement rejeté de la communauté Hagsmonesque pour ça. Je suis ne sorte de paria, en fait.
Oh, ne me plaignez pas, j’aime ma vie. Et puis, je n’ai pas que des aspects négatifs. Mes yeux ne sont pas aussi jaunes que ceux de mes comparses. Je ne ressemble donc pas autant à un monstre qu’eux, même si je suis quand même un peu terrifiant. Peut-être que je suis moins hagmon qu’eux, après tout. Mes iris ne sont donc pas jaune vif, mais couleur or. Un ton plus doux, et chaleureux. Ironique, pour un être tel que moi, n’est-ce pas ? C’est comme si une multitude de petites poussières d’étoiles, comme des paillettes dorées, venaient complexifier la teinte complexe de mes yeux. Tout est compliqué, chez moi. Quoique. Mon bec et mes serres sont d’un joli gris argenté, plutôt foncé, de la même teinte que tous les becs et toutes les serres des autres hagsmons. Enfin un truc en commun.
C’est peut-être la seule chose, d’ailleurs. Parce que la magie des hagsmons, justement, je ne la maîtrise pas. Oui, c’est bon, vous pouvez souffler, je n’utiliserai pas la nachtmagen, enfin, le fyngrot sur vous. Je n’en ai pas. Peut-être que l’ultime trace de fyngrot que j’ai en moi, aussi infime soit-elle, me prends plutôt charismatique, et mes yeux, plutôt envoûtants. Mais cela s’arrête là. Autre déformation professionnelle : l’eau, en général, qu’elle soit de mer ou de pluie ne me fait rien. Enfin, pas plus qu’à une chouette standard. Du coup, la balance s’équilibre. Je me demande si je ne tiens pas plus de la chouette, moi…
Aptitudes
Bon, assez parlé de mon physique. Mon profil psychologique n’en est pas moins intéressant, vous allez voir. Déjà, autant vous dire que je suis toujours de bonne humeur. Toujours. Je suis même content quand il pleut, j’ai le sentiment d’avoir le ciel pour moi tout seul. Mes mini-hags aiment moins, mais ils savent bien se cacher sous mes plumes, et ont apprit à s’y faire. Vous avez déjà vu des moustiques voler sous la pluie ? C’est exactement pareil. Ça vole super bien.
Autant vous dire que je ne suis ni très grand, ni très fort. Ni très beau… Ah, si quand même. Je pense être un assez bel oiseau. Mais non, mon truc à moi, c’est mon intelligence. Presque aussi malin qu’une chouette moyenne. Mais autant dire que, parmi les miens, je suis une lumière. Je vous dis, je suis plus une chouette qu’un hagsmon, sur certains côtés. Il m’arrive de réfléchir avant d’agir. Pour un hagfiend, c’est rare. D’autant plus que je ne pas le fort, ou le puissant. Moi, je suis le rapide. L’agile. Je me sers des circonvolutions hyper développées de mon cerveau de hag pour élaborer des plans. J’aime tendre des pièges à ses victimes, leur faire peur, les faire souffrir. J’aime autant jouer avec eux que les tuer. Pour un hagfiend, c’est dire. Ces bêtes-là ne vivent que pour tuer. Certaines espèces ont besoin de respirer pour vivre. Les hag, eux, ont besoin de tuer. Ce sont des tueurs nés. Et moi, bah, mine de rien, je suis un hagmon, un vrai. Je tue de sang-froid, et j’y prends du plaisir. Je suis un brin sadique, voyez-vous. En plus d’être un sadique, il se trouve je suis également et également très cruel avec mes ennemis. Et impulsif. Et vif, sournois, taquin, mesquin… Je ne manque pas d’imagination, pour ce qui est d’échafauder des embuscades, ou des traquenards. C’est mon petit plaisir. La stratégie, j’adore ça.
Pas commun de se présenter d’abord sous ses défauts, n’est-ce pas ? Je vous l’ai dit, j’adore la stratégie. En finissant sur mes qualités, vous allez rester sur un aspect positif de ma personne. Car si j’ai beaucoup de défauts, j’ai également quelques qualités, quand même. Déjà, je suis très respectueux. Même pour mes mises à mort. Je ne veux pas d’un scrome ou d’un demi-mort sur les ailes. Loyal, aussi. Parfois amical, je m’adapte, et je suis aussi bien seul, en solitaire, qu’en groupe. Oui, un hag (presque) social, ça existe. Mais il ne faut pas oublier que je suis un sacré calculateur, et que tout ce que j’apprend sur vous pourra un jour se retourner contre vous. Non, je suis un chic type quand même. Enfin, disons que je ne suis pas le méchant de l’histoire. Les Sang-Purs, je les hais. J’ai mes raisons. Moi, tant que j’ai une chouette à tuer de temps en temps, je reste jovial et calme. J’ai mes pulsions, mais il m’arrive de passer outre, si c’est dans mon intérêt.
Expériences antérieures
Je peux vous parler de mes expériences antérieures aussi… Ou de mes activités extra professionnelles. Non, le mieux, c’est de tout vous raconter comment je suis devenu un hagsmon. Oui, c’est une bonne idée.
Je suis né dans les royaumes du Nord, il y a un an, peut-être plus. J’étais le dernier de la couvée, frère jumeau de notre seule et unique soeur. Mes parents étaient fiers de nous quatre, quatre petits oisillons au regard sombre et au duvet gris. Je vis mes deux frères et ma sœur, plus âgés, grandir, et devenir de solides adolescents. Ils perdaient peu à peu leur duvet, alors que mes premières rémiges perçaient à peine. Ils faisaient le bonheur de nos parent, mon père, avec son plumage si blanc, et ma mère, cette magnifique harfang, la plus belle du royaume. J’espérais devenir un aussi bel animal, et aussi blanc qu’ils l’étaient tous les deux. Mais j’étais le petit dernier, le fragile, le frêle, le peureux. Mes frères apprirent vite à voler, mais continuaient de me taquiner. Lorsque je pu sortir dans la neige avec eux, sans toute fois savoir encore voler, nous nous amusions à nous cacher dans le paysage, et ça nous occupait des heures durant. Allez chercher un harfang en Alaska, dans la neige, et on en reparlera.
Ça c’était passé un après-midi, alors que nous jouions tous les trois à cache-cache harfang. J’avais eut ma première leçon de vol la nuit dernière. J’étais trop fier de commencer. J’avais hérité du plumage blanc immaculé, sans tache et sans reproche, aux jolis reflets argentés, de mon père. Mes frères me jalousaient un peu, mais finalement, en avait vite fait abstraction. Mes dernières traces de duvet s’envolaient depuis peu. Une immense ombre passa au dessus de nous. Puis deux. Nous ne vîment la menace que trop tard. - Des Hags ! des hagsmons dans le ciel ! Alerte !
Mes frères et moi, nous avons paniqué. Ils se sont envolés pour se cacher. Mais moi, je ne savais pas comment faire. J’ai essayé de courir, et par je ne sais quel miracle, je réussi à m’enfuir et à me cacher. Je fus vite retrouvé. Caché dans un terrier à ras du sol, j’eus toutes les peines du monde à ne pas hurler ma peur en voyant une patte immense fouiller ma cachette. Les serres se refermèrent sur moi. Je fus sorti de force du terrier, traîné dans la neige, dehors.. J’avais minouché depuis longtemps, et je devais paraître vraiment petit. La grosse bête qui me tenait prisonnier était une femelle. Une hagsonne. Elle avait sourit, puis s’était tourné vers l’autre. Un couple. Génial. - Comment t’appelles-tu, mon chou ? m’avait-elle demandé - Na… Nahualt.
La peur m’avait obligé à répondre à la femelle. Ravie, elle avait répété mon nom plusieurs fois, comme pour tester sa consonance. Puis elle avait secoué ses ailes. Oh, comme je me souviens bien de cette journée, dans les moindres détails. Les petites bêtes – j’apprit plus tard qu’il s’agissait de mini-hags – en sortir, et se jetèrent sur moi. J’avais senti comme des millions de piqûres qui me déchiraient la peau, les morsures passant à travers mes plumes blanches. Trop terrorisé pour parler ou bouger, je m’écroulais dans la neige, haletant de douleur. Je senti mes forces m’abandonner très rapidement, et je fus vite à la merci des deux hagsmons. De peur, et d’incertitude. Mais cette douleur, si forte et soudaine que je ne pourrais plus jamais me la figurer, ni même essayer de la décrire. Ne cherchez pas, il y a des choses dans la vie qu’il ne faut pas savoir. Ni même chercher à savoir. J’avais perdu toute sensation de temps depuis longtemps. Peu à peu, je senti en fond de moi que je n’avais plus peur. Comme si mon gésier qui commandait ma crainte instinctive des hagsmons s’était éteint, ma peur s’endormant avec lui. Pour toujours. J’avais mal, mais je n’avais plus peur
Combien de temps s’était écoulé, lorsque j’avais rouvert les yeux ? Je n’en avais aucune idée. Il faisait jour, mais je n’avais aucune notion du temps. La premier chose, le premier changement que je perçu, lorsque je tentais de me relever, fut de constater que j’avais retrouvé ma vue. Enfin, j’entendais par là que j’avais retrouvé mes deux yeux. Et puis je me sentais si lourd… J’avais essayé de me lever, plusieurs fois, avant de trouver plus judicieux de rester assis sur mes pattes, le temps de retrouver mes repères. Je ne remarquais la présence des deux autres hagsmons que lorsque la femelle s’était écrié : - Mais il est resté tout blanc !
Ebahit, je m’étais retourné vers eux. Et puis je me souvins. La course poursuite. L’attaque des insectes. L’œil arraché. Je frémis. Ils semblaient plus petits que dans mes souvenirs. Plus petits, et moins menaçants. - Qu’est-ce que… ?
Je ne comprenais pas ce qu’il se passait, et j’avais tenté de le leur demander. Il n’y avait qu’eux pour m’expliquer tout cela. Le mâle, lui, semblait plutôt content. - C’est qu’il va être spécial, ma chérie. - Mais le livre de Kriss n’avait pourtant pas mentionné un cas comme ça… Oh, tu crois que je me suis trompée quelque part ? - Mais non… Regarde-le… Trouves-tu qu’il est raté ?
J’avais attendu le silence pour avancer de quelques pas, maladroits et lents. J’aperçut alors mes longues pattes déplumées, monstrueusement acérées. - Mais… mes pattes…
Je ne comprenais pas… Non, je n’avais pas envie de comprendre ce qu’il m’arrivait. Pas tout de suite. La femelle se pencha vers moi. - Aww… Mais il est vraiment mignon, même avec ses plumes blanches… - Qu’est-ce qu’il m’arrive ? - Tu es devenu un hagsmon, mon petit. Tu es comme nous.
Je crois que je n’ai pas compris tout ce qu’être un hagsmon impliquait. Ce ne fut que plus tard, avec du recul, je m’en redis compte. Je n’étais plus le frêle, le trouillard. Mes nouveaux parents étaient tellement heureux d’avoir un poussin pour eux qu’ils m’élevèrent comme leur fils. Avec leur compassion, leur patience et leur affection, je fini par tourner définitivement le dos à mon ancienne famille. J’étais devenu un véritable hagsmon, et je vivais comme tel. Dans ma conduite de tueur, cependant, je fus toujours différent des autres. Déjà, parce que je prenais véritablement un plaisir malsain à tuer mes victimes alors que celles-ci avaient déjà tué. C’étaient mes proies préférées, et j’avais un sacré flair pour les reconnaître des autres. De plus, je ne tuais jamais, au grand jamais les harfangs. Au contraire, il m’arrivait de venir les aider en cas de problème. Raison pour laquelle je m’oppose farouchement aux principes des Sang-Purs, ces effraies qui maltraitent les autres chouettes –dont les harfangs. Mais aussi parce qu’ils se croient supérieurs alors que nous, si nous le voulions, pourrions les anéantir facilement.
Enfin, voilà comment je suis devenu un hag. Je n’allais pas raconter toute mon histoire, parce qu’elle est vraiment longue. Mais c’est vrai que je me suis un peu égaré en chemin, là.
Ha, je suis pris ? Je peux faire votre publicité alors ? Très bien, je souris pour la photo.
Chef de casting / marketing Prénom: Omyra Âge: 17 ans Surnom: Omy Comment à tu découvert le forum ? Imagination rules the world ! Comment le trouve tu ? Qui ça, Nahualt ? Excellent candidat. | Charte routière
Je soussigné Nahualt R'Harh, déclare avoir prit conscience de tous les termes du contrat, dans le cadre d’un entretient embauche pour une publicité de lunettes. |
|
|