La Flamme de Vivre

♣ CHAPITRE 5 - UNE ALLIANCE IMPROBABLE

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 La Flamme de Vivre

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La Flamme de Vivre _
MessageSujet: La Flamme de Vivre   La Flamme de Vivre Icon_minitimeMar 14 Aoû - 11:09

Prologue

Orion leva ses yeux aveugles lorsqu’elle sentit une traînée rouge de sang passer à côté d’elle. C’était l’horreur de la guerre. Un soupir vint se répercuter dans les couloirs vides de jadis l’ancienne bâtisse de feu les Autres. Elle était seule. Horriblement seule.

Avec son allure déluré et ses grands yeux étonnements gris- bleus vides, la jeune femelle Tyto multipunctata faisait peine à voir. Orion de son vrai nom était aveugle depuis sa naissance suite à une trop forte exposition de paillette, étant née près du ruisseau de fer d’Ambala. Du moins, c’était ce qu’on pensait. En réalité, elle voyait bien plus que ce qu’une chouette normale pouvait voir. Si la femelle incroyablement petite ne pouvait voir les apparences, elle pouvait scruter les âmes de ses interlocuteurs. Ses grands yeux quartz des neiges vous fixaient de l’intérieur, prenant au dépourvu quiconque s’approchait d’elle.

Ses yeux aveugles fixèrent un instant le cadavre d’une chouette. Une effraie piquetée, à première vue, dans les deux sens du termes. Le vent frais, passant par un vitrail brisé par la Grande Bataille, caressa ses plumes et celles de la dépouille. Un frissonnement parcouru la colonne vertébrale d’Orion, aussi frêle soit- elle. Mais cette brise, aussi infime était- elle, réveilla dans son gésier un autre cas de conscience. La guerre était finie. Et de son Clan, elle était la seule survivante.

~~~~~~~~~~~~

Chapitre Premier
How to Save a life ~ (The Fray)
Le premier souvenir d’Orion, se fut les visages souriant de son Clan. Ah ! Quel doux rêve… Car elle ne les avait pas vu. Ainsi l’aurait vu compris, son premier souvenir était un rêve où elle avait pu recouvrir à la vue… Chose fortement improbable. Elle n’était pas dans une forêt, mais elle sentait une douce brise, quoiqu’un peu froide, lécher la rivière d’eau et de fer qui ruisselait comme le sang dans ses veines à la lisière d’Ambala. Les murs de pierres sombres tombaient en ruines peu à peu, laissant la lumière et par conséquent la chaleur du soleil s’infiltrer dans le château. Jadis, on lui avait dit que des chouettes de la pire espèces vivaient ici. Mais d’elles, il ne restait rien. Ils avaient été vaincu par les Gardiens de Ga’Hoole il y a maintenant cinq siècles de cela.

En fait, Orion n’était pas née dans son Clan. Elle était née seule, comme le voulait la coutume qu’elle apprit bien plus tard. Elle passa ses six premières lunes à errer des Royaumes Floraux aux Royaumes Glaciaux sans faiblir, à la recherche de foyers accueillants et de gibier. En s’aventurant dans les Royaumes Glaciaux, elle s’était bien éloignée de sa forteresse à Ambala. Au Nord de tout les paysages, il y régnait un froid hivernal en été, et un cataclysme de neiges et de grêles en hiver. Comment des chouettes pouvaient survivre là- bas ? La question que se posait la petite Effraie Ombrée était à jamais restée inachevée. Personne ne lui avait jamais répondu.

Elle avait longtemps séjourné là-bas, avec la confrérie des Sœurs- Glauciscaines, leurs rendants de multiples services, comme veiller sur des chouettes malades pendant que leurs gardes- infirmiers devaient s’occuper d’un autre problème - Entre autre, apaiser les gésiers tourmentés par la guerre lors de diverses séances de thérapies. Orion se chargeait également, et volontairement de plein gré, de veiller sur les fleurs des neiges qui poussaient - Des edelweiss pour la plupart, ainsi que les houx sauvages, qui avaient poussé lors d’un réchauffements climatiques dû aux thermiques remontant la mer d’Hoolemere, il y a deux siècles de cela. C’était un rôle qu’elle prenait à cœur vis-à-vis de la communion entre les chouettes et la nature.

Plus tard, la petite Effraie Ombrée avait séjourné dans un des Clans du Nord en tant que Skog. La leur, une brave Harfang des Neiges au cœur et au gésier brûlant, étant morte lors d’un affrontement, et ses œufs n’avaient toujours pas éclot. Orion avait prit un rôle de mère en veillant sur eux et sur leurs éducations, mais aussi en tant que skog provisoire, jusqu’à ce que l’un des poussins ait développé une belle voix d’adulte. Malgré qu’elle soit aveugle, la Tyto avait su enseigner les rudiments de l’art aux jeunes femelles. L’une d’elle était particulièrement prometteuse, mais n’eut le temps de devenir chanteuse officiel : Le Clan fut ravagé, seuls Orion et un œuf de la portée de feu la skog s’en sortit un peu près indemne.

Plus tard, elle rencontra un Hagsmon, cette espèce de chourbeaux incroyablement grand, d’une envergure qu’elle apprit de trois mètres. Orion eut du mal à se lier d’amitié - Si on puit ainsi dire, car c’était juste des connaissances, rien de plus - avec lui, mais il était déjà beaucoup moins cruel que les Hagsmons pour l’époque. Si Timmy par son vrai nom tuait des chouettes, s’était pour se nourrir, mais quel appétit ! Le monstre devait dévorer une centaine de strigiformes par jour. Il guettait ses proies ivres dans un arbistrot et attendait qu’elle s’éloigne des autres pour l’attraper et la dévorer.

Une des rares connaissances d’Orion mourut de la serre de Timmy. Trufynkken, la chouette tachetée qui veillait sur l’œuf pendant que son amie chassait, s’était éloigné de cette petite foule, néanmoins avec assez de conscience pour ne pas laisser l’œuf. Ainsi écartée des chouettes, elle était vulnérable. Et, tapi dans l’ombre, Timmy l’a guettait. Elle tarda et s’en rendre compte, et le sifflement au dessus de sa tête signifiait une chose : Une était déjà trop tard pour fuir.

Par chance, Timmy, connaissant Orion, avait décidé de s’emparer seulement de la vie de feu cette chouette tachetée, laissant l’œuf. L’Effraie Ombrée, à la découverte de la mort de son ami, perdit fois en la striginité - A traduire par l’humanité pour les Autres. Par la suite, elle décida de s’éloigner des Royaumes Glaciaux, qui abritait la quasi- totalité des Hagsmons. Elle se dirigea vers les Royaumes Floraux, et vécut une petite vie seule, au superbe Pays du Soleil d’Argent. Etant une ancienne Skog, elle avait apprit à composer des chansons, et en créa une spécialement pour son ami défunt.

Quand les plumes sifflent,
Le vent faiblit,
Et la lumière ternie,
Il est déjà trop tard pour toi, mon ami.

Ta vie fut une quête,
Souillée par cette chose que les Gardiens nomment
La mort.

Vie de tort,
Cœur ardent,
Gésier tempétueux.
Ta vie fut un chemin, soit disant
Pavés de d’or et de vent glorieux.

Rose mouchetée,
Plumes entremêlées,
Ta vie fut une guerre passive,
A l’issue négative.

Je n’ai su sauver ta vie,
Je t’aimais tant, mon ami.
Apprenez moi à sauver des vies.
Qu’à jamais je garde ton souvenir.
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MessageSujet: Je vous ai gâté ! :D Et désolée pour les balises des musiques. Je les mets demain. Bouuum, je te l'avais promis Corone ! :D ILs sont sont là, les touts nouveaux chapitres ! :D   La Flamme de Vivre Icon_minitimeLun 1 Oct - 21:09

Chapitre second
Kokoro ~ (Rin Kagamine, Vocaloid)
Cœur miracle, cœur infini.

La musique, c’est du bruit qui pense
(Victor Hugo)


Orion eut du mal à se remettre de la perte d’un ami si cher. Oh, elle s’était tant lier avec cette chouette tachetée ! Il n’avait pas de nom. Du moins, il lui avait dit, mais ensuite ordonner de l’ignorer. Elle se rappeler que ça avait simplement une résonance, comme un carillon de cristal… Oh, il lui avait tant apprit… « Pour quoi, se disait- elle, pourquoi ce sont les meilleurs chouettes qui part les premières ?! Si seulement j’avais su te protéger… » La jeune Effraie se questionnait. Pourquoi cette perte était- elle si chère à son cœur ? Pourquoi regrettait- elle ses doux instants passé en sa présence ? Elle se demandait si c’était car s’était son seul ami ou si, finalement, son amitié ne s’était pas mué en amour voué à être impossible.

De longues semaines, Orion s’exila de toute société. Après avoir médité aux Pays du Soleil d’Argent, découvert la vérité qui menait sa vie à Tyto, le vide de sa vie à Ambala et bien d’autre encore, elle retourna dans le Par-delà le Par-delà, pour rencontrer des animaux qui pouvait la comprendre : Les loups- terribles. Très sentimentaux si on les connaissait bien, ils étaient néanmoins superstitieux. Elle devrait faire attention à tout ses propos, aussi insignifiant soit- ils à ses yeux aveugles.

Là- bas, elle apprit qu’était- ce que la vie. Le regard qu’échangeait le prédateur et la proie avant que celle- ci ne meurt lui inspirait une profonde admiration envers les Loups. Orion devint exceptionnellement membre de la Ronde Sacrée. Elle avait tout pour y être. Si elle n’était pas louve, elle était néanmoins aveugle de naissance, vivant avec un handicap perpétuel. Si elle ne pouvait tailler les os avec ses dents - En étant dépourvu, s’était normal - , elle se servait de son bec et de ses serres avec une agilité déconcertante. C’était la première fois qu’on l’admirait. Elle vivait pour ce qu’elle était, là- bas, non pas pour ce que les autres voyaient d’elle : Une infirme incapable de voir.

Enfin, un jour, l’œuf qu’Orion couvait frémit. Kokoro Kiseki, une petite femelle louve de la Ronde Sacrée, était avec elle aussi. La louve se faisait appeler ainsi car elle avait un cœur souffrant d’une malformation, mais celui- ci se maintenait artificiellement en vie par une raison inexpliquée. Littéralement, dans le langage des autres, Kokoro Kiseki désignait un cœur miracle, comme celui de son amie. Autrefois, la louve n’avait pas de nom, même pas de foyer. Elle ne savait même pas de quel couleur était son pelage.

Ce fut la petite Tyto multipunctata qui lui apprit à compter - Du moins, jusqu’à 27 (Le nombres de rémiges sur les ailes au total (Soit 19) et les quatre serres au deux pattes). Elle lui avait également apprit l’alphabet, les couleurs, et d’autres choses encore. Ainsi, Kokoro Kiseki apprit plus d’elle-même qu’avant : Elle savait quel était la signification de treize lunes, le doré de son pelage et le saphir de ses yeux.

De son côté, Kokoro Kiseki apprit à Orion comment répérer les herbes toxiques et les médicinales, comment extraire les bonnes vertus des plantes vénéneuses, l’utilisation des baies médicinales. La langage des loups, aussi, comment le comprendre et le parler, les grondements

Maintenant, Orion et elle formait un petit groupe hors du commun. Si la vue de la chouette lui faisait défaut, son ouïe exceptionnelle et sa capacité à voir les âmes compensaient. Si Kokoro Kiseki avait une malformation au cœur, sa vue perçante dans le brouillard et son odorat inouï remplaçaient du mieux possibles tout cela, tant bien que mal. En bref, elle était décrite à la Ronde Sacrée comme complémentaire : Il était impossible de les séparer. Désormais, elles étaient chacune dépendante l’une de l’autre. On appelait ça deux cœurs unis. Ironie du sort, Kokoro Kiseki possédait un cœur pas tout à fait intacte et Orion ressentait la plupart des choses par son gésier.

Le jour de l’éclosion arriva donc. Les deux petites femelles étaient serrées contre l’œuf lorsque celui- ci frémit. Le plumage entremêlé de la chouette et les poils rêches de la louve avait suffit à fournir la vie. Elles en étaient pas peu fières. A elles seules, deux minuscules femelles, Kokoro Kiseki et Orion avait réussi à maintenir la vie en l’œuf. Un minuscule œuf, pas plus gros qu’une souris, brillant d’un éclat aussi blanc que la neige, aussi lisse que le verglas et aussi rond qu’une flamme. D’une même voix accueillante, les deux femelles fredonnèrent un air chaleureux qu’elles avaient composé elles- mêmes.

Bienvenue à toi, jeune chouette.
Duvet éclatant de blanc,
Yeux brillants de vie,
Garde toujours tes souvenirs,
Pense d’un esprit vaillant.

Garde ton humeur de girouette,
Fleur des Neiges que te donne,
Ton plumage brillant.
Tes yeux brillants d‘un éclatant
Ambres des grêles grises,
Comme deux belles éclipses,
Rêve de ce destin qu’est le tien.

Garde ce souvenir qu‘était le mien,
Fleur de Glace t’offrant
La vie éblouissante
Rêve de cette edelweiss des neiges éternelles,
Qui brille à jamais dans tes yeux vermeilles.


Chapitre trois
What Hurts a Must ~ (Cascada)

Le passé surgit comme un œuf éclot.


Ne blâmes pas ton Dieu d’avoir créé le tigre,
Remercie le plutôt de ne pas lui avoir donné d’ailes.
(Proverbe indien)

Une petite fissure se fit voir lorsque le chant se termina. Puis, rapidement, comme si la chanson avait réveillé le petit poussin qui dormait dans l’œuf, la dent d’éclosion brisa la coquille. Ce fut au tour d’Orion et de Kokoro Kiseki de frémir. Oh, cet œuf allait éclore ! La petite louve n’avait jamais vu un tel phénomène. Si la Tyto avait déjà assisté à l’éclosion des frères et sœurs, la femelle canidé non, mais elle avait déjà vu la mise bas d’une louve, alors que son amie à plumes non. Elle se complémentait encore sur tel ou tel point : Chacune pouvaient raconter leurs expériences sur les naissances des louveteaux ou des poussins. Ainsi va la vie.

L’Œuf se craquela de nouveau. Un entendit un petit « criiic », comme lorsque la dent d’éclosion se détache lentement et dans un petit craquement à peine perceptible, du bec du poussin. Orion visualisait dans sa tête une éclosion, voyant déjà l’esprit de ce poussin à travers une fêlure. Elle murmura, comme pour elle-même mais assez distinctement pour que Kokoro Kiseki l’entende sans pour autant perturber la petite chouette à l’intérieur de sa coquille « La fêlure de Glaucis… ». La louve resta abasourdie. Elle savait que son amie à plumes savait voir ce qui se passait dans sa tête, mais de la à percevoir ce genre de chose en étant aveugle… C’était étrange.

Une petite boule gluante sortie progressivement de l’œuf. Les paupières collées, sans la moindre touffe de duvet sur le corps, avec une tête disproportionnée, Kokoro Kiseki trouvait à cet étrange poussin un aspect un peu repoussant… « Comme c’est bizarre ! » Se disait la louve pour elle-même. «  On dirait un louveteau à la naissance mais en beaucoup, non, extrêmement pire ! Avec son crâne qui fait le double de la taille de son corps… Je me demande comment il fait pour tenir sur ses pattes sans basculer la tête la première sur la roche dure ! »

Mais le sentiment qui flottait dans son esprit ne tarda pas à s’envoler lorsque la petite chose ouvrit ses yeux ambrés, mais assez clair, dont la pupille avait une couleur de cristal. A ce moment, Kokoro Kiseki le trouva tout bonnement adorable ! Lorsque Orion lui dit que s’était une femelle, la louve se demanda comment elle le savait. Elle se contentai d’esquisser un clin d’œil aveugle, de couleur ambre des neiges, en lui murmurant, pour ne pas que le poussin l’entende tout de suite : « L’instinct de chouette, mon amie, l’instinct ! »

Rapidement, la petite boule gluante et chauve se retrouva avec un duvet blanc sur sa petite tête, qui avait réduit au niveau de sa taille, puis sur les ailes, le dos, le ventre, et puis les « papattes », comme disait si bien Kokoro Kiseki. Orion aimait bien ce mot, qui remplaçait ’pattes’ d’une manière plus douce, plus affectueuse. La louve et l’Effraie se jetèrent un regard amusé l’une à l’autre, puis l’une chuinta, et l’autre lâcha un grognement affectif, coupé par quelques éclats de rires. Le petit poussin à son tour imita les deux femelles et esquissa un gloussement, à mi chemin entre le chuintement de la chouette et le grondement de rires du loup.

« ~ Tu veux qu’on l’appelle comment ? » Demanda Kokoro Kiseki, incertaine.
« ~ Oh, je ne sais pas vraiment… Si, peut- être en fait. Crystal. C’était le nom de feu un de mes amis. Oui, Crystal sera très bien. Même parfait. »

‘Crystal… ‘ Se répétèrent en cœur les deux femelles. La résonance étrange qu’apportait ce nom tintait aux oreilles de la louve et de l’Effraie. Mais pour la chouette, c’était un écho tout à fait familier. En fixant ses prunelles de cristal des yeux de la nouvelle- éclose, elle s’était souvenu. Le nom de feu son ami.

« ~ Mon ami, mon amour, ma moitié… » Répéta tout fort Orion.

Oui, elle l’aimait. Il n’y avait aucun crime à cela. Et elle ne ce gêna pas de le dire à son amie quand elle lui demandait la signification de ses six minuscules mots. Quand celle si lui jeta un regard interrogatif, elle éclata d’un chuintement cristallin et gêné, souriante, un voile terne s’était pourtant levé sur ses yeux aveugles, figeant son regard de neige, tel l’expression niaise et abasourdie qu’abordait une chouette déboulunée. Kokoro Kiseki n’osa pas l’interpellée. Puis, lentement, la Tyto se mit à fredonner :


Vivre, c’est souffrir.
Aimer est une folie,
La folie en est une autre au ton éclairci.
Vivre, c’est mourir.

Aimer de tout son cœur est une chose,
Aimer de tout son gésier en est une autre.
Si l’on doit mourir pour une tel chose,
Alors autant vivre à en mourir.
Entre outre…

Vivre, c’est comme jouer de la lyre ;
Une fausse note peut- être fatale.
L’été, l’automne, l’hiver ou le printemps,
Tant de mot sans insignifiance,

Ô vent doux, éclairci le chemin banal,
De cette routine, ce cercle infini, mystérieux ovale.
Sauve moi de ce train- train,
Qui chaque jour creuse mon chagrin
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